DéFI se bat toujours pour dépénaliser l’IVG 

– LE 17 MARS 2023 –

La publication du rapport d’experts commandé par le gouvernement Vivaldi sur l’interruption volontaire de grossesse conforte la position de DéFI sur le sujet : il faut rendre l’accès à l’IVG juste et abordable et décriminaliser cette pratique.

  • Publié le 17.03.2023

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La loi Lallemand-Michielsen du 3 avril 1990 concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est loin d’être à jour et il est temps d’y remédier ! En Belgique, l’IVG est toujours inscrite dans le code pénal dans la catégorie « crimes et délits contre l’ordre des familles et la moralité publique ». Les femmes ayant recours à l’avortement ainsi que les médecins pratiquant l’IVG risquent donc toujours des sanctions pénales. Et pas des moindres : certaines peines vont jusqu’à l’emprisonnement. 

Cela fait plusieurs années que DéFI bataille pour offrir plus d’autonomie aux femmes qui désirent avorter et pourtant, la loi reste inchangée. C’est une très mauvaise image que renvoie la Belgique au monde entier. De nos jours, les droits des femmes traversent une période instable. Avec, entre autres, la situation aux États-Unis où le droit à l’avortement a été rayé de la constitution. 

Ces dernières années, un comité scientifique rassemblé par le gouvernement a rédigé un rapport complet sur l’IVG. Dans le passé, le CD&V a bloqué l’adoption d’une politique plus souple en matière d’IVG. Et pendant la formation du gouvernement Vivaldi, les demandes concernant l’avortement ont été mises de côté. La publication de ce rapport prévu pour début avril permet de relancer les discussions sur le sujet.

Dans ce rapport, les experts s’accordent en faveur d’un allongement de la limite de durée de gestation pour avorter de 12 à 18 semaines post-conception, la suppression du délai légal d’attente de 6 jours et la décriminalisation de l’IVG pour les femmes et les praticiens. 

Nous espérons que ces recommandations seront entendues et que la sortie officielle de ce rapport permettra au gouvernement de passer outre l’opinion du CD&V et d’enfin prendre les dispositions nécessaires pour modifier la loi de 1990.

C’est ce dont s’est assurée Sophie Rohonyi en allant à la commission de la justice ce mercredi 15 mars. Elle a demandé à Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, si le gouvernement allait avoir le courage d’écarter le CD&V de son droit de véto pour entendre les conseils du comité scientifique et modifier la loi de 1990.

La réponse du ministre (voir la vidéo ci-dessous) est décevante puisqu’il se contente de qualifier la situation sur l’IVG d’une question éthique et non d’une question de santé publique comme cela devrait l’être. Il est resté vague en assurant que cette question fait partie de l’accord du gouvernement et qu’elle devra être discutée par ses membres. 

Pour DéFI, cette situation ne peut plus durer. Et nous continuerons à nous battre pour que les femmes puissent enfin bénéficier d’un véritable droit à l’avortement.

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