Journée mondiale de la santé : Redonner son pouvoir au Parlement pour veiller à la santé de toutes et tous
LE MERCREDI 7 AVRIL 2021
À l’occasion de la journée mondiale de la santé ce mercredi 7 avril, DéFI rappelle ses positions dans ce contexte de crise Covid.
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Publié le 07.04.2021
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Comité de concertation : la meilleure façon de prendre des décisions qui ont un impact sur la santé de toutes et tous ?
Lors d’une interview sur Radio Judaïca ce mardi matin, la députée fédérale Sophie Rohonyi rappelait que DéFI remet en cause ce comité de concertation depuis des mois. « On ne revient pas sur l’utilité de prendre des mesures, mais sur les mesures qui sont choisies, on remarque effectivement qu’il n’y a pas toujours un examen de proportionnalité qui a été opéré. Et aussi un manque de transparence dans le mode d’adoption des mesures sanitaires qui ont été prises. Cela fait un an qu’elles sont prises par un comité de concertation et finalement qu’elles sont adoptées par voie d’arrêté ministériel, donc par une seule ministre : la ministre de l’Intérieur. »
Sans débat démocratique, sans nécessairement des études scientifiques belges à l’appui, sans solliciter le Conseil d’État : est-ce que ces mesures sont appropriées, sont adéquates, parce qu’il n’y a pas eu de débat.
Pour Sophie Rohonyi, « Le citoyen est responsable. Ce qui compte vraiment, c’est de comprendre le bien-fondé et l’efficacité d’une mesure. Par exemple le masque, je pense qu’on a tous compris, mais il y a certaines mesures qui posent plus question. Je pense en particulier à la bulle de un, par exemple, qui est devenue intenable à l’intérieur. »
L’Etat doit mettre fin à l’illégalité des mesures sanitaires
Rappelons que la décision du Tribunal de première instance de Bruxelles ne demande pas la fin des mesures sanitaires, mais bien de mettre fin à l’illégalité des mesures sanitaires. « À savoir que les mesures sanitaires ont été adoptées sur une loi de 2007, qui n’est pas une bonne base pour pouvoir adopter des mesures sanitaires à ce point attentatoires aux libertés fondamentales. Cette loi permettait au gouvernement de prendre des mesures ponctuelles. Là ça fait un an qu’on nous prive de libertés fondamentales : la liberté de réunion, d’association, de travail. Je pense vraiment à tous ces indépendants, qui pour certains ne travaillent plus depuis un an. C’est terrible. »
« Le gouvernement affirme corriger le tir d’ici peu avec notre nouvelle loi pandémie. DéFI s’y oppose totalement – en tout cas dans l’état actuel des choses. Qu’est-ce qu’elle prévoit ? Dans un premier temps, le gouvernement va décréter un état d’urgence qui devrait être validé par le Parlement. Ça c’est très bien, mais l’étape suivante c’est de permettre au gouvernement, sans passer cette fois par le Parlement, d’adopter des mesures sanitaires qui pourraient durer jusqu’à 3 mois et qui pourraient être renouvelables sans passer par le Parlement. Finalement, cela vise à rester dans le même schéma que celui dans lequel on est aujourd’hui, à savoir : permettre à la ministre de l’Intérieur – seule – d’adopter des mesures sanitaires. », continue Sophie Rohonyi.
Quelles solutions pour résoudre ce problème ? DéFI dépose son propre texte, qu’on ne présente pas comme une loi pandémie, mais comme une loi de contrôle démocratique pour justement faire en sorte que les mesures sanitaires fassent à chaque fois l’objet d’un débat démocratique.
Ajustement du budget à La Chambre : la campagne de vaccination va s’accélérer ?
« Non, pas pour autant. D’autant plus qu’on reste dépendant des livraisons. La Belgique a toujours eu comme philosophie de travailler au sein de l’Union européenne pour la commande des vaccins et aussi de ne pas mettre tout dans le même panier. C’est bien de débloquer un budget, mais il faut que les vaccins arrivent aujourd’hui. On a des centres qui sont vides, faute de vaccin donc ça montre que c’est bien d’avoir un budget mais il faut sans doute peut-être l’utiliser pour procéder à des commandes supplémentaires. Sauf que les États ne peuvent pas jouer cavalier seul lorsqu’il s’agit de vaccins qui ont été commandés au sein de l’Union européenne. »
Les états généraux de la santé proposés par DéFI
La crise Covid a amené les citoyens et les politiques à réfléchir à notre relation avec le secteur et les métiers de la Santé. Depuis des décennies, la Sécurité sociale et les soins de santé figurent parmi les acquis et les fiertés des Belges, au point qu’ils sont devenus des évidences auxquelles nous n’avons pas accordé suffisamment d’importance.
Pour en débattre avec des experts mais aussi avec les citoyens, DéFI organise durant le printemps un cycle de conférences nous permettant d’échanger mais aussi de répondre aux enjeux et questions du secteur.
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