Journée mondiale de l’endométriose
LE LUNDI 28 MARS 2022
Ce lundi 28 mars se déroule la journée mondiale de l’endométriose. Une occasion de faire connaître cette maladie peu connue qui concerne pourtant plus d’une femme sur 10 ; et de présenter le bilan de DéFI engagé dans sa lutte à tous ses niveaux de pouvoir.

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Publié le 28.03.2022
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Un plan concret pour améliorer la prise en charge de la maladie, une première en Belgique
L’endométriose est une maladie encore très peu connue, et pourtant, elle concerne plus d’une femme sur dix. ll n’existe pas encore de traitement curatif définitif et les interventions médicales pour soulager la patiente sont invasives. De plus, en moyenne, il faut 7 ans pour obtenir un diagnostic ! En attendant un diagnostique, ces femmes souffrent en silence.
Un plan de sensibilisation
Pour la toute première fois en Belgique, à l’initiative de notre député Jonathan de Patoul et de ses collègues (Ecolo, PS, CDh, PTB), un plan de sensibilisation vient d’être voté, à l’unanimité, en commission santé au Parlement francophone bruxellois.
L’endométriose a depuis trop longtemps été minimisée. Il est absolument nécessaire de renforcer la formation des professionnels de santé mais aussi de sensibiliser les différents publics à cette maladie, que ce soit l’école, l’université, les employeurs ou les soignants.
Le plan propose diverses mesures, avec un volet important de sensibilisation. Tout d’abord, via le soutien aux associations et aux acteurs de terrain qui travaillent sur ces questions. Ensuite, avec une sensibilisation à la maladie (par exemple, via l’éducation à la vie relationnelle et affective). Il s’agit également d’outiller le personnel médical, notamment, grâce à des formations dans les plannings familiaux, en vue d’améliorer la prise en charge des patientes. Enfin, la recherche scientifique en la matière doit être soutenue pour pouvoir améliorer notre connaissance de la maladie.
Le texte qui vient d’être voté en commission santé au Parlement francophone bruxellois, fera l’objet d’un vote en séance plénière dans les semaines à venir.
Une maladie ignorée trop longtemps
Au fédéral, Sophie Rohonyi regrette que l’endométriose ait « été ignorée pendant trop longtemps, tant par les autorités que par les personnes qui en souffrent ». En effet, le corps médical n’est pas suffisamment informé et beaucoup de femmes, ne connaissant pas cette maladie, ne se doutent pas qu’elles puissent en être atteintes.
Suite aux interpellations de notre députée au ministre de la santé Frank Vandenbrouck sur ce sujet, DéFI en ressort trois priorités :
- Favoriser l’accès au diagnostic et aux soins.
- Développer la recherche sur la maladie.
- Informer et sensibiliser.
DéFI réitère sa volonté de sensibiliser à l’endométriose et rappelle qu’il est essentiel d’avoir une collaboration nationale et multi ministérielle.
Une visite sur le terrain
La semaine dernière, notre députée fédérale visitait le centre d’endométriose situé au centre hospitalier Ambroise-Paré à Mons. Après des échanges avec les membres de son équipe multidisciplinaire, Sophie Rohonyi a pu constater « l’énorme plus-value de ce centre pour permettre à ses patients de gérer au mieux les douleurs, mais aussi l’impact qu’ont ces douleurs dans leur quotidien au niveau social, professionnel ou encore au niveau du couple ». Cette visite et les échanges qui en découlent confortent DéFI dans son combat contre l’endométriose. À cet effet, nous déposerons très prochainement un texte au sujet au Parlement fédéral.
En ce 28 mars, DéFI réitère sa volonté de sensibiliser à l’endométriose et rappelle qu’il est essentiel d’avoir une collaboration nationale et multi ministérielle.
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