La lutte contre les actes de violence envers les enseignants :
une priorité pour DéFI

– LE 12 OCTOBRE 2023 –

Durant l’année scolaire 2022-2023, 537 élèves ont été exclus pour des actes de violence envers les enseignants. Selon le baromètre international de santé/bien-être du personnel de l’éducation de 2023, plus d’un enseignant sur dix ne se sent pas du tout ou rarement en sécurité dans son école, et 65% des répondants disent avoir été témoins de faits de violence dans les douze derniers mois. En réponse à ce phénomène qui ébranle le bien-être au travail de nos enseignants, DéFI dépose une proposition de résolution incluant plusieurs mesures, dont la mise en place d’un monitoring permanent concernant les faits de violence et de harcèlement à l’égard du corps enseignant en Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Publié le 12.10.2023

  • min.

Qu’il s’agisse de dégradation de matériel, de harcèlement moral en classe, de violences physiques, verbales, sexuelles ou encore de menaces, ces faits, bien réels, sont fréquemment tus. La crainte de nuire à l’image de l’établissement se trouve au cœur de cette omerta. De plus, le fait de disposer d’un système éducatif complexe séparé en réseaux n’aide pas. En effet, certains chefs d’établissements encourageraient aussi ce silence pour sauvegarder la réputation de leur école.

L’essor technologique a aussi amené de nouvelles formes de faits de violence. Les enseignants sont parfois filmés à leur insu et ridiculisés en ligne, une tendance préoccupante et traumatisante, en particulier lorsque les allégations diffusées sont incorrectes.

DéFI voit dans ces faits de violence une préoccupation majeure. Ainsi, pour y remédier et veiller au bon climat scolaire, le parti amarante propose :
● Réaliser un monitoring permanent concernant les faits de violence et de harcèlement à l’égard du corps enseignant en Fédération Wallonie-Bruxelles ;
● De renforcer la légitimité des règles à l’école via une implication des élèves dans la gestion scolaire par l’élaboration des règles et leur application ;
● De sensibiliser aux violences envers les enseignants lors d’une séance organisée en début d’année, rassemblant élèves, parents et enseignants ;
● De renforcer le rôle du conseiller en prévention dans les écoles, le formant spécifiquement à gérer les violences scolaires tout en lui garantissant un volume d’heures de travail défini.

On doit pouvoir avancer vers une société où on met en avant le rôle du professeur qui est le plus beau métier du monde. Pour y parvenir, il est indispensable de veiller au bon climat scolaire et de soutenir sans faille le corps enseignant.

Michaël Vossaert, chef de groupe DéFI à la Fédération Wallonie-Bruxelles

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