La santé est notre affaire à tous !

LE JEUDI 7 AVRIL 2022

Ceux qui l’avaient oubliée et ceux qui avaient désinvesti ce secteur crucial ont découvert à quel point notre santé coûtait cher, mais qu’elle n’avait pas de prix. Ce jeudi nous célébrons la journée mondiale de la santé, une occasion de rappeler les combats de DéFI en la matière.

 

  • Publié le 07.04.2022

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Pour DéFI, il est urgent de refinancer les soins de santé et la sécurité sociale

 « Notre système a objectivement de grandes qualités, c’est un modèle qui a bien résisté au Covid même si tout n’a pas été parfait. Les problèmes que l’on doit affronter : la pénurie de médecins généralistes, la désorganisation, le numerus clausus… sont de vraies questions. » François De Smet, président de DéFI.

La santé a un coût mais elle n’a pas de prix.

François De Smet

Quotas INAMI

Le 17 février dernier,  Si il y a une chose que la crise sanitaire nous a démontré, c’est que notre pays manque de médecins. C’est pourtant dans un tel contexte que seule la moitié des étudiants francophones en médecine et en dentisterie recevra un numéro INAMI (même en cas de réussite de l’examen d’entrée). 

Une situation dénoncée par DéFI le 17 février dernier, où notre députée fédérale Sophie Rohonyi se faisait la porte-parole des étudiants en médecine auprès du ministre de la santé, Frank Vandenbroucke; mais pour laquelle notre président tirait déjà la sonnette d’alarme il y a deux ans « Nous sommes à peu près tous d’accord pour dire maintenant que si la santé a un coût, elle n’a pas de prix. Revalorisons donc le secteur. »

Tuberculose

Pour DéFI, il faut agir dès maintenant parce qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur !

Le 24 mars dernier, à l’occasion de la journée mondiale contre la tuberculose, Sophie Rohonyi interpellait le ministre de la santé sur l’augmentation du nombre de patients atteints de la maladie en Belgique et dans le monde. 

La tuberculose est la deuxième maladie infectieuse la plus meurtrière après le Covid-19. Chaque année, 10 millions de personnes dans le monde se la voient diagnostiquer et 1,4 million en meurent. Hausse des prix de l’énergie, répercussions de la pandémie de coronavirus, flux migratoires dont notamment ceux en provenance d’Ukraine… selon l’OMS, tous ces éléments auront une influence sur l’évolution de la maladie dans les prochains mois.

Vaccination

Ce mercredi 30 mars débutaient les discussions sur le projet de loi prévoyant la vaccination obligatoire des professionnels de la santé contre la Covid.

Pour DéFI, il est urgent de mettre en place un « baromètre de la vaccination » qui permettrait d’encadrer l’obligation vaccinale, tant pour les soignants que pour le reste de la population, mais les modalités proposées par le ministre de la Santé sont, en l’état, inacceptables. Il n’est pas envisageable de soutenir un projet de loi qui a été préparé sans aucune concertation avec le secteur.

Notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, soulignait une nouvelle incohérence entre la Vivaldi qui refuse d’élaborer des recommandations sur l’obligation vaccinale généralisée à la population malgré la nécessité de se préparer à un rebond de l’épidémie, et la présentation du projet de loi sur l’obligation vaccinale du personnel soignant du ministre Vandenbroucke pour « anticiper ».

Don de sang

Le 18 mai passé, DéFI introduisait une proposition de loi visant à supprimer la période d’abstinence sexuelle de 12 mois pour le don de sang des hommes homosexuels. Proposition depuis lors écartée en faveur de celle du PS qui tend à réduire le délai d’abstinence de 12 à 4 mois pour les hommes homosexuels, et que nous jugeons discriminatoire car le délai de 4 mois d’abstinence demandé aux hommes homosexuels repose encore et toujours sur l’orientation sexuelle. 

L’objectif étant la suppression dans la loi du régime particulier propre aux hommes homosexuels ; la proposition de DéFI va donc plus loin.

Santé mentale

En Région bruxelloise & Fédération Wallonie-Bruxelles

Des  violences gynécologiques et obstétricales en Région bruxelloise, à la santé mentale des jeunes ou encore à la lutte contre l’endométriose, la santé est au centre des préoccupations de DéFI. 

En ce sens, nos députés, à la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Parlement bruxellois, investissent cette matière de manière transversale.

Les violences gynécologiques et obstétricales en Région bruxelloise

Les violences gynécologiques et obstétricales, les VGO, sont celles vécues par toute femme ou personne porteuse d’utérus à l’occasion de soins ou examens gynécologiques ou obstétricaux. Elles peuvent être causées par un/une médecin, une sage-femme, un/une infirmière ou toute autre personne soignante. Les violences obstétricales sont définies comme étant des violences que les femmes peuvent vivre aux alentours de la naissance. Plus généralement, les violences gynécologiques sont, quant à elles, celles vécues par toute femme à l’occasion de soins ou examens en lien avec la santé sexuelle et reproductive.

Pour le député Sadik Köksal « Même si cela n’est pas du ressort de la Région, d’un point de vue légal, il y a un vrai problème d’inapplicabilité pour les VGO, puisque basé sur la responsabilité civile (et donc, il faut prouver la faute, le dommage et le lien de causalité, cf. art 1382 Code civil). L’absence du respect du consentement de la femme n’est en rien puni par la loi (même si formellement interdit) ».

DéFI s’engage contre l’endométriose

Pour la toute première fois en Belgique, à l’initiative de notre député Jonathan de Patoul, chef de groupe DéFI au Parlement francophone bruxellois, et de ses collègues, un plan de sensibilisation a été voté à l’unanimité au Parlement francophone bruxellois. Une meilleure prise en charge de l’endométriose et de façon large, des problèmes de santé touchant spécifiquement les femmes, sont des thématiques investies par DéFi de façon transversale. Tant au niveau fédéral avec la députée Sophie Rohonyi qu’au niveau régional avec les députés Nicole Bomele et Sadik Köksal qui interrogent régulièrement au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Avec son “Plan Sucre” interfédéral, les députés francophones bruxellois veulent limiter la consommation de sucres ajoutés

En Belgique, 24% de la population est en surpoids et 14% considérée comme obèse. En ce sens, et à l’initiative du député bruxellois Jonathan de Patoul, DéFI a déposé une proposition de résolution au Parlement francophone bruxellois visant à mettre en place un plan interfédéral de lutte contre la consommation excessive de sucres ajoutés, dit “Plan Sucre”. 

Pour Jonathan de Patoul, chef de groupe DéFI au Parlement francophone bruxellois, il est urgent de lutter contre la consommation excessive de sucres ajoutés « Chaque jour, sans même nous en rendre compte, nous mangeons des quantités importantes de sucre. Près de 80% des produits en vente dans nos supermarchés en sont enrichis. On pense aux bonbons, aux gâteaux, aux sodas, etc. Mais en fait, ils se cachent partout : dans les plats préparés salés, les céréales du petit-déjeuner, la sauce tomate, les charcuteries et même dans les produits light ! Cette  surconsommation de sucre a des effets très néfastes sur notre santé. Elle peut favoriser l’apparition de différentes maladies et facteurs de comorbidités : problème de santé dentaire, surpoids, obésité ».

Santé mentale des jeunes : “Une jeunesse qui se meurt, c’est le pays tout entier qui baisse le rideau et fait une croix sur son avenir”

Début février, le rapport relatif à la santé mentale des jeunes, comprenant plusieurs recommandations à la suite d’auditions avec le secteur et les associations de terrain, a été présenté en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour la députée DéFI à la Fédération Wallonie-Bruxelles « La santé mentale des jeunes, sujet médiatisé mais pas suffisamment sur le fond, est une thématique chère à DéFI. La crise sanitaire nous bouleverse tous et toutes. Son impact, ainsi que celui des nombreuses mesures Covid, sur la santé mentale de la population est indéniable. Aujourd’hui encore, la situation reste alarmante vu l’absence de certitudes concernant demain. Les jeunes et les enfants sont les premiers à en payer les conséquences » avance Nicole Bomele, députée DéFI à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les impacts de la pandémie sur les enfants et les jeunes sont alarmants : leur sécurité, leur vie de famille, leur développement corporel, cognitif, émotionnel, social, tout est en péril et le flou subsiste. « Pour mon groupe, toutes les mesures prises pour aider les jeunes ont été curatives alors qu’on aurait dû dès le début, agir en amont et les inclure dans la prise de décision. Ce que nous regrettons, c’est qu’il n’y ait pas eu le respect du droit des enfants à participer aux décisions qui les concernaient directement. Ou qu’au grand minimum, des pédopsychiatres ou autres fonctions en lien avec l’enfance soient réellement consultés. Leur avis n’a jamais été sollicité et cette situation perdure jusqu’à présent. Depuis le début de cette crise, notre groupe a plaidé pour un codeco spécial jeunesse, ma collègue Joëlle Maison avait d’ailleurs déposé une proposition de résolution en ce sens en automne 2020. Il n’en fut malheureusement rien et les jeunes furent quelque peu laissés pour compte alors que leur bien être aujourd’hui est essentiel, fondamental, si l’on veut qu’ils et elles deviennent les citoyens éclairés de demain. Nous pouvons donc dire que les droits de nos jeunes et de nos enfants ont été malmenés, minimisés. Leur intérêt supérieur n’a été que trop peu pris en considération. Trois millions de nos citoyens et citoyennes sont absents des décisions qui les concernent. On ne leur demande rien. On ne leur dit rien. » conclut la députée amarante.

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