Policier tué à Schaerbeek : les questions d’aujourd’hui ne peuvent rester sans réponses 

– LE 14 NOVEMBRE 2022 – 

Ce lundi après-midi, les commissions de l’Intérieur et de la Justice de la Chambre tiennent une réunion extraordinaire consacrée à l’attaque au couteau perpétrée jeudi à Schaerbeek et qui a coûté la vie à un policier. A cette occasion, DéFI interrogera les ministres concernés sur les responsabilités à établir et surtout, les solutions à apporter pour qu’un tel drame ne puisse plus jamais se produire. Une certitude à ce stade : il faut impérativement un meilleur soutien par le Fédéral des zones de polices locales qui se sentent abandonnées depuis trop longtemps.

 

  • Publié le 14.11.2022

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L’objectif premier de ces commissions est d’établir la responsabilité, en ce compris politique, des uns et des autres dans la chaîne des événements qui a conduit à cette tragique issue. Pour DéFI, plusieurs points, et non des moindres, posent question. 

Peu importe la rhétorique : nous sommes face à un attentat terroriste. La question est donc de savoir s’il y a un relâchement d’attention envers la menace terroriste, d’où qu’elle vienne d’ailleurs. 

Pour DéFI, ce qui rend ce dossier incompréhensible, c’est que les outils de détection ont fonctionné. Cet individu était dans la base de données de l’Ocam (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace). Il est frappant que nos services soient aussi bons dans la faculté de récolter des renseignements et que cela ne suive pas sur le terrain, là où ces renseignements doivent être utilisés. On peut difficilement ne pas y voir un immense gâchis.

L’enchaînement des événements est insupportable! De sa présentation spontanée au commissariat où les policiers ont demandé au magistrat d’activer la procédure Nixon, soit un internement psychiatrique, à son passage à l’acte qui a coûté la vie d’un policier, un seul constat : personne ne savait quoi faire de cet homme, et chacun se l’est renvoyé. C’est inadmissible! 

Enfin, ce tragique assassinat rappelle les conditions difficiles, pour ne pas dire insupportables, dans lesquelles travaillent nos zones de police en général, et la zone Bruxelles-Nord en particulier. Et ce n’est pas faute d’avoir prévenu sur le désinvestissement que subit cette zone. 

En effet, en novembre 2021, les trois bourgmestres de la zone Nord, dont la bourgmestre de Schaerbeek (DéFI) Cécile Jodogne, ont écrit à la ministre de l’Intérieur, pour appeler au secours sur l’abandon de ce quartier. Sans réponse concrète jusqu’ici. Pour rappel, la police locale, à Bruxelles, pallie l’insuffisance de présence de la police fédérale, en ce compris dans ces quartiers difficiles.

DéFI réaffirme donc ses demandes : 

  • un meilleur soutien aux zones de police locale, notamment par un réel travail de la police fédérale;
  • une véritable amélioration/accélération du fonctionnement de la Justice à Bruxelles;
  • un financement correct des missions locales de la police. On attend depuis vingt ans une correcte application de la norme KUL au bénéfice des villes, mal financées jusqu’à présent, et une révision/adaptation de la norme KUL à la nouvelle réalité des zones locales : croissance de la population, nouvelles criminalités, …

François De Smet, député fédéral et président de DéFI : “La mauvaise circulation de l’information et/ou leur mauvaise utilisation alors qu’on en dispose n’est plus audible ni compréhensible. Il va falloir des réponses plus fortes que celles que nous avons entendues”. 

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