Survol aérien – La commune d’Auderghem rappelle ses exigences au Gouvernement fédéral
– LE 21 SEPTEMBRE 2022 –
Depuis plusieurs mois, les habitants de la commune d’Auderghem subissent une augmentation de l’intensité du survol aérien généré par les décollages et atterrissages depuis l’aéroport de Bruxelles-National.
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Publié le 21.09.2022
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Trois jugements favorables du Tribunal de première instance francophone de Bruxelles du 19 juillet 2017, du 1er février 2019 et du 9 décembre 2020 ont condamné l’État belge à communiquer à chacune des parties concernées, pour le 1er juin 2022 au plus tard, une étude d’incidences sur les nuisances sonores liées à l’aéroport de Bruxelles.
La commune d’Auderghem, partie prenante de ses trois actions en justice, a décidé ce mardi 20 septembre de prendre acte de l’étude d’incidences relative à l’exploitation de l’aéroport et de ses différents scénarios tout en demandant d’étudier deux nouvelles variantes afin d’étudier l’impact d’une extension de la nuit de 22h à 7h du matin et d’un recul de la piste 25L de 1.800 mètres.
La commune d’Auderghem a également rappelé dans cet avis ses exigences auprès du Gouvernement fédéral. Auderghem demande ainsi :
- de confirmer de manière absolue le principe du non survol des zones densément peuplées afin de respecter l’intérêt général, la santé publique et la sécurité des populations; et de considérer que tout le territoire de la Région bruxelloise, en ce compris la zone du Canal, est densément peuplé ;
- d’adopter les procédures et routes aériennes conformément au projet d’études d’incidences ;
- de veiller à éviter le survol des zones les plus densément peuplées ;
- de veiller au strict respect des normes de vent applicables sur les pistes 01-19, 07-25 et garantir la transparence totale à cet égard ;
- d’établir un cadastre dynamique de bruit englobant toutes les zones survolées ;
- de développer une stratégie aéroportuaire nationale en vue d’une meilleure répartition, vers les aéroports régionaux, des activités de fret et de charter/low cost ;
- d’instaurer une autorité publique, indépendante et neutre, de contrôle des nuisances sonores aériennes autour de Bruxelles-National, et favoriser les accords de coopération avec les différentes régions du pays ;
- de respecter l’arrêté bruit de la Région bruxelloise du 27 mai 1999, entré en vigueur le 1er janvier 2000, ainsi que toutes les décisions de justice exécutables ;
- d’exiger que soit strictement sanctionné tout non-respect des routes aériennes ;
- d’étudier, en collaboration avec les autorités régionales compétentes et les associations représentatives, la mise en place d’un plan d’insonorisation globale des zones résiduellement survolées.
« Il est grand temps que le Gouvernement fédéral, qui est le seul à pouvoir déterminer les routes aériennes, respecte les différents jugements et trouve une solution pérenne pour définir les routes et les procédures de vol en évitant les zones densément peuplées » lance la bourgmestre, Sophie de Vos. « La commune d’Auderghem est totalement investie, depuis plus de 20 ans dans ce dossier et nous continuerons à défendre les préoccupations légitimes des riverains impactés par le survol intensif de notre commune ».
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