Créer un marché européen
de l’énergie renouvelable

… pour reprendre le contrôle de notre énergie !

Un enjeu essentiel

En quelques deux cents ans de monde moderne et industriel, nous avons forgé une société reposant sur l’exploitation de ressources carbonées. Nous sommes, à ce titre, pratiquement “drogués” à une abondance énergétique qu’il nous est très difficile de retirer de l’équation. L’enjeu est double : sauver une planète qui risque de devenir réellement invivable pour l'humanité et parvenir à vivre sans ressources fossiles, alors que nous avons construit toute notre société, en ce compris ses aspects économiques et sociaux, sur l’abondance à profusion qu’offrent le pétrole, le charbon et le gaz. Ce pari gigantesque paraît incompatible avec notre niveau de vie actuel et avec des modèles où les citoyens, attachés à leurs libertés et aux modes de vie qui sont les leurs, ne sont pas spontanément enclins à poser des choix difficiles dont les bienfaits ne seront pas visibles à l’échelle de leur existence.
Pour nous en sortir il faudra :
- de la modération énergétique, massivement
- de l’énergie renouvelable, massivement
- de l'énergie nucléaire, massivement
Sans choisir, sans les opposer, et sans davantage de tergiversations.

Le triangle d'or de l'énergie

Le seul réel débat de la prochaine décennie consiste dans la marge de manœuvre entre ces trois leviers ; mais il ne fait nul doute qu’ils doivent être actionnés tous les trois, dès maintenant, de manière massive.
Le “triangle d’or”, c’est la proposition politique d’arrêter de mettre ces trois leviers en compétition et d’investir massivement, et en même temps, dans l’énergie nucléaire nouvelle génération, l’énergie renouvelable et la modération énergétique, et de faire de ces trois piliers l'alpha et l'oméga de notre politique énergétique et climatique - c'est-à-dire de notre politique tout court tant ceci a de fortes implications économiques, sociales et géopolitiques.
Le combat pour une croissance fondée sur la transition énergétique positive est aussi un combat contre la régression, en faveur d’un pragmatisme environnemental, loin des dogmatismes. Le pari du triangle d’or c’est aussi de faire face à une certaine décroissance qui sera inévitablement induite, lors des prochaines décennies, par la sortie et/ou l’épuisement des énergies fossiles. L’enjeu sera donc de remplacer la croissance économique sans fin par une croissance qualitative.

Vers un “traité de Rome” du Renouvelable pour mutualiser nos efforts

Même si cela ne peut physiquement suffire et que l’horizon des “100% renouvelable en 2050” est un mythe irréaliste, il ne fait nul doute que, tant d’un point de vue écologique qu’économique, il faut pousser le plus possible le développement des énergies renouvelables, dans une perspective à la fois belge et européenne.

Pour rappel, le taux du renouvelable dans la consommation énergétique belge est de 9,1%. L’Europe, de manière générale, est très dépendante de l’extérieur (à plus de 50%) sur le plan énergétique. La transition écologique constitue dès lors une opportunité forte de réduire, voire de supprimer cette dépendance, qui repose essentiellement sur des énergies fossiles.

Or, si nous pouvons – et devons – limiter nos émissions de CO2 pour atteindre les objectifs des Accords de Paris, force est de constater que les possibilités topographiques de la Belgique pour produire de l’énergie renouvelable sont très limitées : notre ensoleillement est notoirement faible, et le nombre d’éoliennes efficaces possibles, en ce compris offshore, est limité.

En revanche, nous avons un double atout : la qualité historique de notre diplomatie, et notre position géographique centrale. L’Union européenne, et l’Europe au sens large, s’étend de la Sicile au cercle polaire, et du Groenland aux îles grecques. Nos pays ont des topographies et des sources d’énergie variées, à différents moments de la journée et de l’année.

Nous en appelons ainsi à la création d’un marché commun de l’énergie et du climat, sous la forme d’un nouveau «traité de Rome» du renouvelable qui tirerait parti de nos différences climatiques sur le plan géographique : l’Italie et l’Espagne produiraient de l’énergie solaire, envoyant de l’électricité dans un réseau européen unifié, les pays d’Europe du Nord pourraient apporter les énergies éolienne et hydraulique propres à leur topographie. Les différents pays d’Europe mutualiseraient ainsi une partie de leur production en profitant de leurs atouts respectifs.

DéFI plaide également pour que les investissements des pouvoirs publics en faveur des énergies renouvelables ne soient pas comptabilisés dans la dette établie selon la norme SEC (Système européen des comptes) car ces investissements doivent être accélérés et de grande ampleur pour atteindre les objectifs du GIEC dans le délai recommandé.

Nous pourrions ainsi relever un triple défi : profiter de la transition écologique pour en faire à la fois une opportunité économique, une prise d’indépendance énergétique européenne, et un chantier européen nouveau, dont l’Europe a bien besoin.

Plus localement, la Belgique doit accroître les investissements publics et privés dans le domaine des énergies renouvelables pour doper l’économie.

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