Fortifier la Région bruxelloise
pour remettre la Belgique en état…fédéral
Le premier bassin d'emploi du pays
Une répartition des revenus de l'impôt qui tient compte du lieu de travail
DéFI est favorable au fait de corriger ce déséquilibre par une taxation des personnes physiques sur la base du lieu de travail. Actuellement, le retour de l’Impôt sur les Personnes Physiques (IPP) aux Régions s’effectue exclusivement en fonction du domicile du contribuable.
Découvrez l'ensemble de nos engagements pour remettre la Belgique en état... fédéral dans la brochure ci-dessous.
En attendant la mise en place de la Fédération Wallonie-Bruxelles renforcée, il importe qu’une partie de l’IPP revienne aux Régions en fonction du lieu de travail. Ce rééquilibrage partiel de l’impôt à hauteur d’une clé 30 % (lieu de travail) /70% (domicile) serait appliqué aux trois Régions et concerne pas moins de 75 000 travailleurs bruxellois, 175 000 wallons et 260 000 néerlandophones.
Réaffirmer la langue française comme langue principale à Bruxelles
Bruxelles est une grande ville région très majoritairement francophone au sein de laquelle le néerlandais, qui fait certes partie de l’identité bruxelloise, n’est parlée que par 10% des habitants de la Région et est protégé de manière significative en tant que langue administrative dans les institutions régionales et dans les communes. La langue française doit être réaffirmée comme langue principale de la Région ; par ailleurs tant le français que le néerlandais doivent continuer à être protégés au titre des deux langues administratives légalement reconnues, car l’anglais n’a pas vocation à devenir une troisième langue administrative.
Il s’agit également de revoir les lois linguistiques afin de mieux faire correspondre les proportions de chaque communauté linguistique aux réalités bruxelloises. L’exigence de bilinguisme de tous les agents au niveau local n’est plus adaptée à la réalité sociologique d’une Région qui compte seulement 10% de néerlandophones. Nous recommandons la mise en place d’un bilinguisme des services, qui n’a jamais posé d’inconvénients au niveau de l’État fédéral dans les services centraux ou au niveau du Ministère de la Région bruxelloise.
Dans le même esprit, DéFI plaide pour une juste représentation des agents néerlandophones et francophones au sein des services régionaux sur base du volume de dossiers à traiter. Il s’agit d’assurer une juste et correcte représentation des agents francophones au sein des administrations régionales bruxelloises. La clé actuelle autour d’une répartition 70/30 ne correspond plus à la réalité des comptages bruts plus proche des 85/15 voire des 90/10 en termes de répartition d’agents selon leur appartenance linguistique.
Enfin, la protection des deux langues officielles ne doit cependant pas empêcher d’accueillir les primo-arrivants dans les communes, dans les conditions permettant leur intégration la plus rapide. Les agents qui, attestation à l’appui, maîtrisent une autre langue qu’une des deux langues nationales se verront attribuer une prime d’encouragement. La pratique de la langue des signes est également à encourager et développer dans tous les services communaux de première ligne.
Concrètement
Pour fortifier la Région bruxelloise, DéFI s’engage à…