Investir résolument dans
le nucléaire de nouvelle génération
… pour reprendre le contrôle de notre énergie !

Le triangle d'or de l'énergie

L'enjeu climatique
Pour nous en sortir il faudra :
- de l'énergie nucléaire, massivement
- de l’énergie renouvelable, massivement
- de la modération énergétique, massivement
Sans choisir, sans les opposer, et sans davantage de tergiversations.

Le seul réel débat de la prochaine décennie consiste dans la marge de manœuvre entre ces trois leviers ; mais il ne fait nul doute qu’ils doivent être actionnés tous les trois, dès maintenant, de manière massive.
Le “triangle d’or”, c’est la proposition politique d’arrêter de mettre ces trois leviers en compétition et d’investir massivement, et en même temps, dans la modération énergétique, l’énergie renouvelable et l’énergie nucléaire, et de faire de ces trois piliers l’alpha et l’oméga de notre politique énergétique et climatique – c’est-à-dire de notre politique tout court tant ceci a de fortes implications économiques, sociales et géopolitiques.
Le combat pour une croissance fondée sur la transition énergétique positive est aussi un combat contre la régression, en faveur d’un pragmatisme environnemental, loin des dogmatismes. Le pari du triangle d’or c’est aussi de faire face à une certaine décroissance qui sera inévitablement induite, lors des prochaines décennies, par la sortie et/ou l’épuisement des énergies fossiles. L’enjeu sera donc de remplacer la croissance économique sans fin par une croissance qualitative.
Investir dans le nouveau nucléaire
Le nucléaire “ancienne génération » comporte des défauts et des risques, comme toute technologie, et l’objectif d’en sortir à moyen terme ne fait plus guère débat.
Néanmoins, dans un monde où il faut choisir entre sauver la planète des conséquences catastrophiques et imprévisibles du dérèglement climatique et une gestion des risques calculée, le nucléaire constitue le seul outil d’amortissement du choc que va représenter la sortie des énergies fossiles.
Il est donc temps de sortir de l’emprisonnement idéologique anti-nucléaire dans lequel stagne notre pays depuis la loi de sortie de 2003. La question du nucléaire va devenir une nécessité imposée par l’agenda social et économique ; mais les chantiers qu’il exige demande une vision à vingt ou trente ans qu’il faut donc démarrer avec des choix dès maintenant. Un parc nucléaire demande une mise en place sur 20 ans. Les tergiversations, les allers-et-retours et les bagarres perpétuelles, qui freinent l’innovation sur le sujet, doivent d’urgence être mis de côté : il nous faut une planification sur 25 ans, et qui engagera plusieurs gouvernements.
Certes, dans l’immédiat, il convient de prolonger les deux réacteurs les plus récents, et ce pour 20 ans et non 10.
Mais il faut surtout, et rapidement, investir dans le nucléaire nouvelle génération. Celui-ci est plus facile, plus sûr et produit moins de déchets. Il pourrait également permettre d’utiliser moins d’uranium. Les 100 millions d’euros prévus en recherche sont à l’heure actuelle une ligne dans un budget, dont on ne sait guère comment ils sont et seront utilisés. Il faut mettre le turbo et être aptes à sortir ces nouvelles centrales à l’horizon 2040. Les projets existants, comme le programme ITER ou les SMR (petits réacteurs modulaires), font partie de cet avenir.
A l’instar de la Chine, qui travaille actuellement à une centrale de 4ème génération sur base du thorium et de la fonte des sels, mais aussi de plusieurs pays européens, la Belgique doit devenir pionnière du nucléaire nouvelle génération, et devenir une force d’impulsion européenne. Notre pays doit ainsi mobiliser ses moyens publics et privés et ses ingénieurs afin, demain, d’être non seulement une nation experte du démantèlement des anciens réacteurs, mais une nation experte des nouveaux. L’Union européenne doit mutualiser ses efforts de recherche et de développement sur le nucléaire de 4ème génération en vue de garantir son indépendance énergétique future, dans un monde où elle devra se passer à moyen terme de pétrole et de gaz.
Concrètement
Pour reprendre le contrôle de notre énergie, DéFI s’engage à …