Réconcilier développement durable, économie et libertés

… pour relever le défi climatique

Des enjeux essentiels

Les faits sont connus : le climat se dérègle durablement à cause de l'exploitation par l’homme des énergies fossiles depuis environ deux cents ans. Le climat que nous connaissons ne sera plus jamais celui que nous connaissions il y a vingt ans ; celui que nous connaissons aujourd’hui sera différent de celui que nous connaîtrons dans vingt ans. Ce mouvement est irréversible à l’échelle humaine et nous pouvons déjà en mesurer, depuis quelques années, une première série de conséquences : sécheresses, incendies, inondations…

... et des engagements

Pour DéFI, nous ne pourrons pas assurer le devenir de la planète sans changer le mode de fonctionnement de notre société. Nous devons absolument limiter les dégâts. L’Europe, si elle veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, doit parvenir à diminuer ses gaz à effets de serre de 55% à l’horizon 2030 et de 85% à l’horizon 2050.
La Belgique doit remplir cet engagement de diminution des gaz à effet de serre à tout prix: c’est notre premier engagement pour le climat.

C’est un défi colossal dont la réussite, à l’heure actuelle, paraît peu probable : la seule année où la réduction des gaz à effet de serre a été conforme à la trajectoire des accords de Paris est l’année 2020, celle où presque toute l’humanité s’est retrouvée confinée par le Covid-19.

Parvenir à respecter cette trajectoire soit sans mesures fortement coercitives, soit sans révoltes sociales et économiques, apparaît pratiquement impossible. Sauf à accepter de mobiliser tous les outils disponibles en cessant les débats idéologiques entre pro- et anti-nucléaire, pro- et anti-renouvelable, pro- et anti-sobriété.

En effet, le dérèglement climatique, mais aussi l’effondrement de la biodiversité et la raréfaction des ressources naturelles, constituent des bouleversements dont les effets se font déjà sentir sur l’ensemble de notre territoire. Même en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre, nous devrons faire face à une aggravation des effets du changement climatique. Si nous n’y prenons pas garde, les inondations cataclysmiques de juillet 2021 sont susceptibles de se répéter à intervalles réguliers, et avec une intensité similaire.

La façon dont nous pourrons y faire face variera selon l’intensité des phénomènes, mais aussi de ce que nous aurons mis en place pour nous y adapter : violence des précipitations, localisation des logements (zone inondable), type de bâti (imperméabilisation des sols, maisons individuelles ou immeuble), nombre et vulnérabilité des personnes concernées (mobilité, proximité des secours).

Si rien n’est fait et si les hommes laissent la planète filer vers les 2 degrés de réchauffement, des parties entières de la Terre seront inhabitables en 2100. Ces conséquences sont aussi terribles qu’imprévisibles. Tous les domaines d’activités publiques sont concernés par des risques multiples, susceptibles de s’agréger, de se renforcer ou de se succéder en cascade.

Les réseaux de transport, de communication ou encore le système de soins reposent toujours sur un socle physique : routes, voies maritimes, aéroports, réseaux de gaz, d’eau, d’électricité, de téléphonie.

Ces infrastructures, liées et interdépendantes, sont autant de points de vulnérabilité susceptibles d’affecter le bon fonctionnement de notre territoire. Les acteurs d’une collectivité n’ont pas d’autre choix que de faire face au risque en s’efforçant de les anticiper, et en menant des actions dites d’adaptation.

L’adaptation et l’atténuation du changement climatique sont indispensables et complémentaires. Au regard des connaissances sur l’évolution du climat, nous devons à la fois combler le retard préoccupant que notre territoire accuse en matière d’adaptation au changement climatique, tout en accentuant les efforts pour agir sur la cause profonde de ces bouleversements : c’est-à-dire réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre comme nous l’imposent les COP.

Notre transition énergétique est à hauts risques économiques, sociaux et environnementaux.

En effet, sortir rapidement des énergies fossiles implique une transformation d’une ampleur inédite des activités économiques, de l’emploi sur les territoires ou encore de la mobilité – laquelle dépend du pétrole à plus de 90%.

L’aménagement des territoires s’est longtemps fondé sur l’abondance pétrolière. Il a donné la priorité aux déplacements favorisant une division de l’espace en grandes fonctions (habitat, consommation, production) ainsi qu’un phénomène de périurbanisation qui a entériné la dépendance à la voiture individuelle pour les besoins du quotidien.

Or, les personnes qui risquent de souffrir le plus des effets des bouleversements écologiques et climatiques sont celles qui y contribuent le moins par leurs émissions de gaz à effets de serre. Les gens dont les revenus sont les plus modestes sont aussi ceux qui risquent le plus de subir les conséquences d’une transition énergétique mal organisée. Ce sont eux aussi qui éprouvent le plus de difficultés à évoluer vers des modes de vie sobres en carbone.

Pour demeurer désirable et tenir ses promesses en dépit des crises inéluctables, la transition énergétique et écologique doit impérativement s’accompagner d’un processus d’amélioration continue de la résilience de nos territoires. C’est ainsi que nous concevons le développement durable: comme un équilibre qui se déploie avec l’assentiment des citoyens. La transformation des pratiques imposée par les défis de la transition dépend des spécificités et de choix collectifs propres à chaque territoire.

Pour DéFI, le développement durable ne peut être l’alibi d’un modèle de décroissance économique : nous devons pouvoir concilier écologie urbaine et rurale, environnement et économie. La  décroissance économique, qui relève plus d’un dogmatisme idéologique que d’une véritable analyse scientifique, risquerait de nous diriger vers des restrictions particulièrement substantielles en termes de consommation des ménages, de santé de nos entreprises, avec tous les effets induits sur le plan social. Elle fait aussi l’impasse sur les légitimes aspirations des pays en développement.

Sans prôner la décroissance, il n’en demeure pas moins que nous devons réinterroger l’approche de notre modèle macro-économique. Nous souhaitons voir émerger de nouveaux paradigmes économiques liés au mouvement de transition écologique, paradigmes qui intègrent une croissance qualitative, où toutes les mesures qui permettent de limiter le gaspillage et la non-efficience nourrissent la création de richesses, une croissance qui répare plutôt qu’une croissance qui abîme et qui épuise.

On ne peut toutefois faire l’impasse sur le contexte géopolitique et économique international, auquel nous devons faire face, depuis la sortie de la pandémie COVID 19, associant le dérèglement climatique plus que jamais prégnant, l’instabilité due à la guerre en Ukraine, et le choc énergétique.
Devant ce triple mouvement à l’égard duquel économistes et experts osent aujourd’hui parler de récession, à ne pas confondre avec décroissance, les perspectives nous demandent humilité et d’oser une lucidité pragmatique, éloignée de tout dogmatisme et d’un idéalisme dépassé.

Plus que jamais, pour agir de manière pérenne en matière d’énergie, de gestion des espaces publics et naturels, d’économie, de mobilité, d’agriculture et de bien-être animal, le fil rouge doit être double:

  • agir, afin de limiter les effets du dérèglement climatique sous le prisme du développement durable
  • et agir en repensant le modèle d’État: un État protecteur à l’égard de ses citoyens et de ses entreprises, un État qui est capable de prévisibilité et de planifier dans le sens noble du terme.

Tags

  • Climat

Concrètement

Pour lutter contre le dérèglement climatique, DéFI s’engage à …

Engagement

Mettre tout en œuvre pour que la Belgique atteigne ses objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre tels que fixés par la Commission européenne et les accords sur le climat

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