Aide médicale urgente en zone rurale :
il faut sauver le 112 de Libramont !

-LE 28 AVRIL 2023-

Six mois après le moratoire concédé par la Croix Rouge, l’avenir du 112 de Libramont est toujours incertain. DéFI continue de se mobiliser pour que la spécificité des zones rurales soit prise en compte dans le mode de financement de l’aide médicale urgente.

  • Publié le 29.04.2023

  • min.

En octobre dernier, on apprenait l’intention de la Croix Rouge de fermer le départ 112 de Libramont, faute de rentabilité. François De Smet, président de DéFI et député fédéral, avait alors interpellé le ministre Vandenbroucke à la demande de l’échevin libramontois Jonathan Martin.

Finalement, les efforts conjugués des travailleurs et des politiques avaient permis d’offrir à la caserne un an de répit.

Six mois plus tard, DéFI a tenu à faire le point sur la situation avec les ambulanciers. Fin mars, toute la direction du parti s’est donc rendue à Libramont… pour apprendre que les ambulanciers du 112 étaient sans nouvelles de leur direction depuis octobre.

Notre députée Sophie Rohonyi a donc à nouveau questionné le ministre en charge. Frank Vandenbroucke a rappelé que des groupes de travail avaient été créés afin d’apporter les réponses requises dans le cadre de la réforme de l’aide médicale urgente et que la trajectoire budgétaire devra intégrer l’avis de ces groupes et tenir compte de l’augmentation de l’enveloppe de subsides. En attendant, malgré cette dernière, le départ 112 de Libramont serait toujours en déficit de 140,000 € pour l’année 2024. Une situation particulièrement délicate et qui fait toujours autant craindre une fermeture.

Et s’il devait y avoir une cessation d’activité du service 112 de Libramont, le ministre rappelle qu’il appartiendrait alors à la commission d’aide médicale urgente provinciale de trouver des solutions dans le cadre de l’organisation de l’aide médicale urgente afin de garantir le service à la population. Une perspective qui ne rassure pas…

On a l’impression qu’on va tranquillement attendre la fermeture et qu’on n’anticipe pas.  Il est temps de réfléchir à une solution structurelle.

Jonathan Martin, échevin à Libramont

Pour Sophie Rohonyi, “les habitants de ces zones ne seront pas logés à la même enseigne que d’autres alors qu’ils paient leurs impôts de la même manière et sont en droit d’attendre les mêmes services et la même qualité de service que leurs concitoyens vivant dans d’autres régions.

Alors même que vous nous dites, Monsieur le ministre, que l’ensemble des services ambulanciers ont été pris en compte, force est de constater que la spécificité de ces zones n’a pas été prise en compte. Reste une question cruciale, à savoir la question du financement de ces services pour laquelle vous êtes bien responsable. Je me permets une suggestion à ce propos : pourquoi ne pas prévoir une pondération dans l’octroi du subside en tenant compte des spécificités de ces zones rurales, à savoir les densités de population et les distances à parcourir ?”

Pour Jonathan Martin, “on sait tous ce qu’il risque d’arriver à l’issue du moratoire si le départ de Libramont est toujours déficitaire, malgré ses 1000 interventions par an : une reprise par la zone de secours, avec à la clé une augmentation de l’intervention financière des pouvoirs locaux. Et ce sont encore des politiques de proximité qui devront passer à la trappe. Ce n’est plus tenable !”

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