Droits humains : tous humains, tous égaux
LE VENDREDI 10 DÉCEMBRE 2021
Ce vendredi 10 décembre, c’est la Journée mondiale des droits de l’homme. L’occasion pour DéFI de rappeler ses nombreux combats dans ce domaine.
-
Publié le 10.12.2021
-
min.
« L’égalité », comme stipulée dans l’Article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »… voilà le thème choisi par l’ONU pour la Journée des droits de l’homme.
Entre crises sanitaires, mouvements de protestations, grève de la faim, etc. 2021 n’aura pas été de tout repos pour la Belgique.
En effet, selon le dernier rapport du Monitor Civicus, un projet collaboratif qui évalue et fait le suivi du respect des libertés fondamentales dans 197 pays et territoires ; la Belgique, à l’instar de la Biélorussie et la Pologne, passe de la catégorie « ouvert » à « rétréci » en 2021.
Tous humains, tous égaux …
… pour prévenir les conflits et renforcer la résilience à travers l’égalité, l’inclusion et les droits de l’homme
« Lorsque certaines personnes ou certains groupes sont exclus ou font l’objet de discriminations, les inégalités alimentent le cycle des conflits et des crises ». DéFI a demandé davantage de garanties et de transparence dans la mise en œuvre du CST entre les différentes Régions du pays.
Pour DéFI, c’est un non-sens qu’au sein d’un pays aussi petit que le nôtre, le CST ne fasse pas l’objet d’une application concertée et cohérente entre l’ensemble des régions. Il s’agit par ailleurs d’un élément essentiel pour ne pas perdre le citoyen dans des mesures qui divergeaient d’une région à l’autre.
DéFI a également demandé plus de transparence dans la protection des données des citoyens belges.
Il y a maintenant plus d’une année, deux lanceuses d’alertes, membres du comité de direction de l’APD, envoyaient aux membres de la Commission de la Justice de la Chambre un courrier accablant dans lequel elles dénoncent les manquements de plusieurs de ses membres aux conditions devant garantir leur indépendance. Depuis, la directrice de l’APD a présenté sa démission : « La démission d’Alexandra est un terrible gâchis vivaldien pour la protection des données de nos concitoyens mais aussi pour la protection des lanceurs d’alerte» regrette François De Smet. Pour DéFI, cette démission est un échec de la Vivaldi pour la protection des données.
En février dernier, François De Smet interpellait le Premier ministre sur le respect des droits fondamentaux en temps de covid et en particulier, la restriction des libertés publiques par voie d’arrêtés ministériels. Cette interpellation était la conséquence des 30 arrêtés royaux de pouvoirs spéciaux adoptés par le gouvernement fédéral sans la tenue de débats démocratiques devant le Parlement fédéral. Le Gouvernement fédéral proposait alors un projet de loi pandémie qui « ne restaurera pas la confiance entre gouvernement et Parlement, et donc entre gouvernement et citoyens. » soulignait notre Président.
DéFI déposait alors sa propre proposition de loi pandémie où chaque mesure adoptée par le gouvernement fédéral pour lutter contre la pandémie devait être débattue, mais aussi et surtout confirmée par le Parlement fédéral.
… pour renverser les inégalités et les injustices en matière de vaccins
« L’injustice en matière de vaccins, à travers la répartition inéquitable des vaccins et leur thésaurisation, est contraire aux normes juridiques internationales et au droit international des droits de l’homme, ainsi qu’à l’esprit de solidarité mondiale ». Pour cette raison, début juin, DéFI allait plus loin dans la proposition du ministre de la Santé d’avoir un test PCR bon marché et en demandait la gratuité.
« Le coût d’un test PCR en France est de 0 euro, pourquoi ne pas plaider pour une harmonisation européenne des prix ? » s’interrogeait François De Smet.
En Wallonie et à la Fédération, DéFI réitérait sa demande pour que le personnel enseignant soit inscrit sur la liste des métiers prioritaires. Pascal Goergen avait alors déclaré « Critiquer n’est pas ma tasse de thé. Néanmoins, mettre à un moment donné les enseignants comme groupe prioritaire pour la vaccination aurait été un signal fort de la part de la Ministre. Ce ne fut pas le cas. ».
… pour promouvoir le droit à un environnement sain et la justice climatique
Cette année, DéFI a déposé de nombreuses actions et propositions à tous les niveaux de pouvoir sur les matières environnementales.
Dans le cadre d’un webinaire, Christophe Verbist, Directeur du centre d’études Jacques Georgin, a déclaré considérer que l’économie circulaire devait prendre de plus en plus de place dans notre quotidien. Il explique : « Il y a vraiment une prise de conscience des pouvoirs publics pour davantage implémenter l’économie circulaire dans le modèle qui doit être le nôtre aujourd’hui. »
Marie Nagy, députée bruxelloise souligne l’importance de rendre meilleurs les bâtiments et endroits où nous vivons : « Il va y avoir dans le cadre du plan climat et à partir de 2026 une obligation de réaliser des travaux pour atteindre les objectifs de consommation et d’isolation du bâtiment, […], la préparation de ce plan parce que ça va représenter un challenge inouï dans une région dont les habitants sont quand même pour certains en situation économique difficile. »
Dernièrement, Nicole Bomele initiait une proposition de résolution, avec les partis de la majorité, pour assurer un meilleur accès à des toilettes publiques gratuites en Région bruxelloise.
… pour l’égalité des chances pour les jeunes
En Belgique, nul ne doute des répercussions durables et multidimensionnelles que les crises sanitaires et financières ont eu sur nos jeunes. Tout au long de la crise sanitaire, DéFI a plaidé pour que la jeunesse soit au centre du débat.
Michaël Vossaert : « L’organisation d’un Codeco consacré à la jeunesse sur lequel on doit travailler avec les ministres de la jeunesse, mais aussi associer beaucoup plus la société civile. Tous ces éléments de la société civile peuvent être réunis pour aboutir sur des propositions qu’on peut porter ensemble. »
Pour cette raison, Michaël Vossaert a non seulement œuvré pour la santé mentale de notre jeunesse, plaidant pour la mise en place d’une reprise rapide des activités sur les campus, et la mise en disposition de locaux, livraison de matériel informatique aux élèves dans le besoin, mais également pour qu’une aide psychologique soit fournie aux étudiants.
Enfin, la pratique d’une activité sportive étant essentielle pour la santé mentale et physique, le député a également plaidé pour une reprise des activités sportives des ados selon des protocoles stricts.
… pour construire une société où tous les êtres humains vivent dignement
En juillet dernier, Sophie Rohonyi et François De Smet défendaient au Parlement une proposition de loi concernant la régularisation des sans-papiers. Sa visée étant la mise en place des critères clairs et objectifs afin que la régularisation puisse se faire sur des bases saines permettant de renforcer la sécurité juridique des décisions.
Bien que cette dernière ait été rejetée par la Vivaldi, notre président a poursuivi son combat en 2021 : « S’ils font une grève de la faim, c’est parce qu’ils considèrent que vivre une vie de sans-papiers, c’est-à-dire une vie d’invisible, ce n’est pas une vie digne. Ils demandent quelques miettes d’espoir, […]. On ne peut pas faire comme si ces gens n’existaient pas. »
Pour rappel, DéFI plaide pour l’amélioration des politiques migratoires, la migration étant un facteur de progrès social et de développement économique.
Sur le volet international,DéFI a fait voter une proposition de résolution visant à soutenir le Dr Denis Mukwege, au Parlement bruxellois. Concrètement, cette proposition demandait au gouvernement bruxellois d’utiliser les instruments à sa disposition pour soutenir celles et ceux qui défendent les droits humains en RDC, pour soutenir le droit des femmes et tout mettre en œuvre pour assurer la poursuite des responsables de violations graves des droits humains en RDC.
Au fédéral, DéFI a déposé un texte demandant au gouvernement belge de condamner le gouvernement taliban et de soutenir toutes les personnes qui en sont victimes.
Les initiatives reprises ci-dessus ne représentent qu’une infime partie du travail mené par DéFI dans la lutte pour le respect des droits humains.
Retrouvez plus d’information sur le travail de nos mandataires dans notre section Actualités.
A la une
DéFI Brabant wallon a présenté ses listes provinciales
– LE 4 SEPTEMBRE 2024 – Ce mercredi 4 septembre 2024, DéFI, en présence de la Présidente Sophie Rohonyi, a officiellement présenté ses candidats brabançons qui mèneront la campagne
04.09.2024
Dépôt de listes électorales en Wallonie : DéFI dénonce une attaque antidémocratique contre les petits partis et listes citoyennes.
– LE 3 SEPTEMBRE 2024 – A une semaine du dépôt des listes communales et provinciales du scrutin du 13 octobre, le SPW a informé le parti DéFI de nouvelles procédures administratives q
03.09.2024