Interdire la liberté linguistique des élèves pendant les récréations :
pour DéFI, c’est non
– LE 31 AOÛT 2023 –
L’annonce du ministre flamand de l’Enseignement et de la Périphérie bruxelloise, Ben Weyts (NV-A), concernant l’obligation d’usage exclusif du néerlandais pendant les récréations, suscite de nombreuses inquiétudes chez DéFI quant à la préservation de la diversité linguistique en Flandre en périphérie bruxelloise.

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Publié le 31.08.2023
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Le ministre flamand de l’Enseignement et de la Périphérie bruxelloise, Ben Weyts (NV-A), a déclaré vouloir changer le règlement d’ordre intérieur des écoles flamandes, avec pour objectif d’imposer le néerlandais comme seule et unique langue parlée dans la cour de récréation.
Maxime Timmerman, président du comité permanent DéFI de la périphérie bruxelloise et conseiller communal à Beersel, exprime ses inquiétudes concernant l’implémentation de cette nouvelle directive. Quelles en seront les conséquences pour les élèves ? Y aura-t-il d’éventuels renvois des élèves en cas de non-application de la règle ? Sinon, des punitions seront-elles appliquées ? Autant de questions sans réponses.
Cette proposition vise a priori les écoles flamandes de Bruxelles et les écoles de la périphérie bruxelloise, où le nombre d’élèves non néerlandophones est en forte hausse. Ben Weyts souhaite mettre fin à l’usage du français, mais également à toutes les autres langues internationales (espagnol, portugais, anglais, arabe) en vue de préserver exclusivement l’usage du néerlandais.
Cette directive a clairement pour but de limiter l’accès à l’enseignement flamand et décourager les parents d’inscrire leurs enfants dans un enseignement de qualité.
Chez DéFI, nous trouvons que l’apprentissage de toutes les langues nationales est essentiel. Notamment en vue d’améliorer l’intégration, l’échange et le vivre ensemble dès l’école. Ben Weyts ne peut entraver le droit des élèves à pratiquer leur langue maternelle ou la langue de leur choix pendant les moments de pause et de garderie.
Les récréations sont des moments de détente pour les élèves et celles-ci leur offrent un espace de liberté où ils peuvent interagir dans la langue de leur choix, renforçant ainsi la cohésion sociale et favorisant une compréhension mutuelle. Pour DéFI, imposer l’usage exclusif du néerlandais risque de créer des barrières inutiles et de restreindre la richesse des échanges interculturels.
DéFI est déterminé à aller au conseil d’État si la circulaire venait à être adoptée.
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