Tubize : DéFi entend se faire respecter

– LE 21 NOVEMBRE 2022 –

Dans son avis rendu le 17 novembre dernier, le Conseil d’Etat a suspendu l’exécution de la décision du collège du 21 octobre privant l’échevin amarante Mourad Abdelali de ses attributions scabinales. Au lendemain de cette décision, notre échevin est informé que le collège a relancé une procédure pour à nouveau lui retirer ses attributions. Pour DéFI, les Tubiziens et les Tubiziennes méritent mieux que ce mauvais feuilleton ! Et appelle tous les partis politiques démocratiques qui partagent notre volonté de bonne gouvernance et de gestion transparente de la commune à ouvrir le dialogue.

  • Publié le 21.11.2022

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C’est en extrême urgence que l’échevin amarante Mourad Abdelali s’est tourné vers le Conseil d’Etat pour faire suspendre la décision du collège de le priver de ses compétences. Et le Conseil d’Etat lui a donné raison : il a suspendu cette décision! En d’autres termes, Mourad Abdelali est toujours échevin avec ses attributions au sein de la majorité (PS-Ecolo-DéFI) de Tubize.

D’une part, le Conseil d’État considère que l’échevin amarante n’a pas eu le temps nécessaire pour préparer sa défense en vue de la réunion du collège qui statuait sur son sort. 

D’autre part, le Conseil d’Etat souligne que la décision du collège ne comporte qu’une ligne relative aux arguments développés par l’échevin. “Une telle motivation, stéréotypée, est manifestement insuffisante pour démontrer que l’autorité a pris en compte les observations formulées devant elle”. La décision de démettre l’échevin de ses fonctions aurait-elle été prise avant même de l’entendre ? Poser la question, c’est y répondre.

“Ce vendredi 18 novembre, au lendemain de l’avis du Conseil d’Etat, nous avons été informés que le collège a relancé une procédure pour à nouveau retirer ses attributions à notre échevin”, souligne Filippo Lavore, président de DéFI Tubize. “Nous ne pouvons que déplorer l’absence totale de dialogue avec nos partenaires de la majorité (PS-Ecolo) qui, en choisissant cette voie, font preuve de ce que nous pourrions qualifier d’acharnement politique”.

Et de poursuivre : “ Nous déplorons aussi que, malgré les différents manquements que nous avons relevés dans la gestion de la Ville depuis le début de cette législature, nos partenaires de la majorité se contentent d’observer un mutisme assourdissant. Notre incompréhension est totale face à la situation actuelle où l’on veut priver notre échevin de ses attributions scabinales”.

Mourad Abdelali, échevin amarante de Tubize : “La chronologie des événements me laisse à penser que je suis victime d’une rage politique. Je déplore la manipulation d’informations, par certains mandataires, dans la presse et sur les réseaux sociaux, qui ont eu pour seul but de me porter préjudice. Étant donné la conjoncture économique actuelle, je regrette surtout que toute l’énergie de la majorité ne soit pas consacrée à nos citoyens”.

Pour Véronique Vandegoor, présidente de la Fédération provinciale DéFI du Brabant wallon, toute cette histoire ressemble furieusement à une cabale politique : “Oui nos questions dérangent. Oui la bonne gouvernance dérange certains politiques en place, mais pas les citoyens qui méritent bien mieux que ce nous vivons actuellement à Tubize”.

Pascal Goergen, président de DéFI en Wallonie et échevin à Grez-Doiceau : “J’ai été sidéré par la manière dont notre échevin a été discrédité dans la presse par le bourgmestre Michel Januth, qui, en tant que bourgmestre, se doit d’être au-dessus de la mêlée. L’honneur et la réputation de notre échevin ont été mis en cause. Le Conseil d’Etat a remis les pendules à l’heure. Le nouveau feuilleton n’augure rien de bon : le citoyen attend en ces temps si difficiles autre chose de la part du bourgmestre et de la majorité”.

François De Smet, président de DéFI : “Je suis venu aujourd”hui à Tubize pour exprimer la solidarité de l’ensemble de DéFI avec notre section. Leur combat est juste. La priorité de nos élus est et reste le citoyen. C’est en ce sens qu’ils continueront à travailler avec les partis politiques démocratiques qui partagent nos valeurs de bonne gouvernance.” 

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