Concevoir un aménagement du territoire résilient
face aux enjeux du climat
… pour rééquilibrer la gestion des espaces publics et naturels !

Adapter nos territoires au changement climatique

... en y associant les citoyens
Il convient d’impliquer toutes les parties prenantes de la collectivité : entreprises, associations, citoyens, et de prendre en compte les inégalités sociales et territoriales face aux conséquences du dérèglement climatique et de la transition énergétique.
L’enjeu est double : améliorer le lien social et le pouvoir d’agir des plus vulnérables, populations comme territoires.

Il faut oser remettre en question nos manières d’agir dans ce contexte radicalement nouveau et incertain. Il faut avoir le courage de lancer une démarche collective de recherche de solutions à tous les niveaux de pouvoir. C’est une étape importante pour définir une nouvelle vision du territoire, nourrie de modération et d’enthousiasme.
De manière générale, il s’agit de
- Sortir de la logique d’aménagement du territoire en zones mono-fonctionnelles (zoning industriel, zone résidentielle, …) pour développer des aménagements qui permettent de rencontrer plusieurs objectifs ;
- limiter l’étalement urbain lié à l’habitat, et fixer des normes : tout nouveau lotissement doit assumer, à titre de charges d’urbanisme, les contraintes liées à sa construction, ou s’intégrer aux infrastructures déjà existantes. Il convient d’envisager toute zone de lotissement, ou toute réhabilitation de site, comme un lieu de vie et non comme des zones exclusivement commerciales ou industrielles ou résidentielles ;
- Réaliser un cadastre des impétrants (eau, électricité, gaz, fibre), et veiller à la qualité des réseaux pour limiter les fuites d’eau notamment, et imposer la planification concertée des travaux ;
- Imposer des normes en termes de raccordement en façade (télédistribution, fibre, …) pour éviter l’anarchie des circuits autant que les travaux inutiles et préserver le bâti, et la création d’un registre des circuits et raccordements installés par quartier
Par ailleurs, il convient d’adapter le territoire au dérèglement climatique et de préparer et les territoires bruxellois et wallons susceptibles d’être impactés aux intempéries plus fréquentes et plus intenses :
- Favoriser le développement des aménagements permettant l’adaptation au dérèglement climatique (îlots de fraîcheur, parcs publics, plantations urbaines)
- Promouvoir, partout où c’est possible, la désimperméabilisation et l’infiltration.
- Évaluer, rénover et sécuriser les infrastructures de lutte contre les inondations (lacs, barrages, bassins d’orages, …) et en développer partout où c’est nécessaire ;
- Restaurer les berges de rivières et cours d’eau conformément aux normes européennes de débétonnification ;
- Rendre obligatoire le respect des avis émis en matière de construction en zone inondable ;
- Repenser les plans régionaux d’aménagement du territoire en tenant compte des dernières connaissances en matière d’effets secondaires du réchauffement climatique ;
- Tendre lors de toute nouvelle construction/lotissement, et en particulier sur des terrains « vierges », à des habitations énergétiquement autonomes et donc sans coûts de consommation énergétiques pour leurs habitants ;
- Encourager l’usage de matériaux perméables. Plus globalement, la question de la perméabilité des sols doit être un enjeu constant du développement et de la rénovation en milieu urbain;
- Favoriser les programmes visant entre autres à récupérer un max d’eaux industrielles pour les réutiliser dans d’autres processus industriels ou parfois même les potabiliser.
Concrètement
Pour adapter l’aménagement du territoire face aux enjeux du climat, DéFI s’engage à …