Développer une mobilité responsable et durable
en milieu urbain
… pour réussir le défi climatique !

Repenser la mobilité : une nécessité
Oui, nous sommes au point de rupture du modèle actuel.
Oui, il nous faut d’urgence repenser nos déplacements.

Vers une mobilité fluide, responsable et efficace

Pour DéFI, toute politique de mobilité doit être construite autour des besoins des usagers, avec réalisme et responsabilité. Le pouvoir public doit, avant d’imposer ou interdire, mettre en place les alternatives nécessaires au changement.
À Bruxelles comme en Wallonie, la mobilité actuelle des personnes est par trop dépendante et centrée sur les déplacements en voiture individuelle.
Il convient d’offrir des alternatives à la voiture. Pour cela, il faut développer les infrastructures et les conditions de sécurité des cyclistes. Il faut aussi déployer des transports en commun, travailler à une meilleure coexistence des différents modes de transports sur l’espace public et œuvrer à plus de sécurité et de confort de trajets. Enfin, il est indispensable de repenser le transport de marchandises, qu’il se fasse par avion, par bateau, par rail ou par route, et l’intégrer dans une logique de consommation responsable et durable.
Pour DéFI, une mobilité intelligente et responsable ne peut se réaliser qu’en offrant plus de possibilités, afin de permettre à chacun de choisir la solution la plus adaptée à son besoin et sa situation. La mobilité de demain doit évoluer vers des modes de déplacement plus propres et plus partagés, c’est une nécessité, tout en garantissant à chacun le libre choix de son mode de déplacement.
Les piétons
Pour commencer, il est important de conférer un statut au piéton. Il s’agit de se rappeler de l’importance de la marche au sens large, de ses enjeux en termes de confort, d’accessibilité et de sécurité.
La marche est un maillon essentiel de la chaîne de mobilité. Chacun est amené à se déplacer à pied. La marche doit être aussi encouragée pour rejoindre les services de mobilité permettant de choisir l’option la plus adaptée à chaque déplacement. Notre ambition est de faire des modes actifs le mode de déplacement majoritaire pour les distances de moins de 2 km effectuées à pied ou en vélo.
Cela implique d’investir dans un programme d’aménagement d’itinéraires piétons confortables et sécurisés et de rénover des infrastructures piétonnes existantes afin d’offrir une qualité de confort et de sécurité pour les déplacements. À cet égard, il sera important d’offrir au minimum une largeur de trottoir proportionnelle aux flux piétons, de permettre une liberté de mouvement optimale et de garantir l’accessibilité pour tout usager.
Le vélo et la trottinette électrique
Développer l’usage du vélo est une des voies possibles pour diminuer nos émissions de CO2. Le vélo et le vélo électrique sont des solutions de déplacement légères et rapides, pour des courtes à moyennes distances. Il est toutefois nécessaire de rendre sa pratique plus sûre, et de garantir un partage équitable de l’espace public avec les autres usagers.
Dans les villes, il faut créer des pistes cyclables sécurisées et séparées de la voirie sur tous les grands axes, améliorer la sécurité des pistes cyclables et lutter contre les vols de vélos.
Pour DéFI, il faut sécuriser l’accès à vélo des vingt principaux centres urbains wallons dans un rayon de 10 kilomètres via des infrastructures sécurisantes.
De manière générale, une concertation doit être menée au niveau des provinces wallonnes dans un objectif de supracommunalité de permettre les liaisons entre des communes de deux provinces limitrophes par des pistes cyclables.
Une mesure par ailleurs importante en termes de mobilité consisterait à rendre obligatoire l’immatriculation des vélos, trottinettes électriques, et vélos électriques au vu de la place croissante qu’ils vont prendre à l’avenir en termes de modes de déplacement, car l’absence d’immatriculation pourrait créer un sentiment d’impunité.
Les transports en commun
Bus, tram, métro sont des solutions de mobilité indispensables. Partout, et particulièrement là où les routes sont congestionnées, les transports en commun sont une alternative à soutenir et déployer.
Bruxelles doit développer un réseau de métro digne de ce nom. Cela nécessite des réformes en termes de gouvernance, une simplification des procédures urbanistiques afin de garantir une mise en œuvre rapide et consensuelle des projets prioritaires en matière de mobilité, un plan financier avec un recentrage des moyens de Beliris sur le métro et l’apport d’autres moyens financiers. Par ailleurs, des moyens européens doivent être sollicités pour développer le métro bruxellois, au vu du service rendu aux institutions européennes.
Outre l’indispensable Metro 3 reliant le nord et le sud de Bruxelles que DéFI entend bien terminer dans les plus brefs délais, des études doivent être lancées rapidement pour lancer deux lignes de métro supplémentaires. Nous plaidons en faveur d’une prolongation de la ligne 2 vers Grand-Bigard ainsi qu’un parking de dissuasion, là où le parcours de la E40 arrive à son terme, et un lien entre le centre de Bruxelles et le campus du Solbosch de l’ULB.
Il faut aussi moderniser les lignes de métro existantes, concrétiser l’automatisation du métro et l’installation de portiques de sécurité sur les quais et augmenter les fréquences. Il faut également offrir des stations et des pré-stations plus propres, plus confortables et plus sécurisée.
Ce développement du métro est complémentaire du développement des autres modes de transports publics, dont le tram et le bus. Une attention particulière devra être portée à la réalisation des lignes de rocades à Bruxelles ainsi qu’à la prolongation de certaines lignes vers la périphérie.
Enfin, le développement des transports publics passe aussi par la recherche et l’innovation. Nous sommes a priori favorables à l’expérimentation de nouvelle forme de transport en commun. En effet, ne se cantonner qu’à l’électrification des différents modes de transport, c’est foncer tête baissée vers une impasse. Différents problèmes s’imposent dès maintenant à nous : insuffisance des infrastructures de recharges, impacts environnementaux des véhicules électriques, problèmes de sécurité dans les parkings sous-terrain, etc.
De plus, il faut favoriser le déplacement des personnes âgées en transport en commun et améliorer l’accessibilité pour les PMR.
En Wallonie, les 65 ans et plus bénéficient déjà d’un tarif préférentiel. À Bruxelles il faut créer une formule d’abonnement annuel STIB 65+ à 60.00 €, qui inclurait l’offre BRUPASS XL pour les 65 ans et plus.
DéFI s’engage par ailleurs à défendre une augmentation de l’offre S intra-bruxelloise en assurant 4 trains/h et à faire du train une réelle alternative en termes de mobilité à Bruxelles.
Concrètement
Pour permettre une mobilité intelligente et durable, et un partage plus harmonieux de l’espace public entre tous les modes de déplacement, DéFI s’engage à…