Mettre en oeuvre la transition vers les véhicules électriques avec intelligence et efficacité

… pour garantir la sécurité et l’accessibilité, tout en rencontrant nos objectifs climat !

Repenser la mobilité : une nécessité

La mobilité, comme l’énergie, est une des composantes des questions liées au dérèglement climatique. Le transport est à lui seul responsable de 20% des émissions de CO2. Faut-il pour autant interdire voitures et motos, pénaliser ceux qui prennent la route, et obliger tout le monde à rouler à vélo ? Pour DéFI, une solution aussi caricaturale est inimaginable. Comment demander à qui que ce soit de renoncer à sa voiture, si aucune alternative ne lui est proposée ?
Oui, nous sommes au point de rupture du modèle actuel.
Oui, il nous faut d’urgence repenser nos déplacements.

Vers une mobilité fluide, responsable et efficace

Dans un monde idéal, la mobilité serait fluide et décarbonée. Pour tous les utilisateurs, les mots d’ordre seraient liberté, efficacité et responsabilité. Mais nous sommes loin de cette mobilité rêvée. Les transports en commun ne sont pas pleinement performants, et les nouveautés, comme le tram de Liège, n’avancent guère. L’arrivée des trottinettes électriques pose des problèmes de sécurité et l’électrification des voitures et motos est freinée par les prix élevés des véhicules et le peu de bornes électriques disponibles. La crise climatique nous oblige enfin à repenser nos déplacements. Et si nous saisissions l’occasion pour tendre un peu plus vers cet idéal de mobilité fluide, efficace et responsable ?

Pour DéFI, toute politique de mobilité doit être construite autour des besoins des usagers, avec réalisme et responsabilité. Le pouvoir public doit, avant d’imposer ou interdire, mettre en place les alternatives nécessaires au changement. De manière générale, il convient de repenser notre rapport aux véhicules, selon l’axe de l’utilisation qu’on en fait plutôt que selon sa possession. 

Les voitures électriques

DéFI considère qu’il faudra développer plus massivement les infrastructures (surtout les bornes de recharge en électricité) en élaborant un plan ambitieux de points de chargement pour véhicules électriques tout en restant attentifs aux impératifs en matière d’urbanisme, d’accessibilité et de stationnement. Une attention sera portée aux conditions d’accès et de prévention des risques d’incendie au sein des parkings souterrains.

Pour 2020, le Gouvernement wallon s’est engagé au niveau européen à comptabiliser 688 points de rechargement. Selon l’évolution du marché, il serait néanmoins nécessaire d’avoir près de 6.900 points de chargement en Wallonie d’ici 2030.

La situation en région bruxelloise n’est pas optimale : on y prévoit 22.000 points de recharge accessibles au public d’ici 2035. Le déploiement des points de recharge doit être soutenu. 

Il faudra par ailleurs encourager les propriétaires de véhicules thermiques à opter pour des véhicules électriques ou, dans le futur, à hydrogène vert ou carburants synthétiques neutres, sachant que ce vecteur énergétique peut être plus facilement utilisé pour certaines machines qui, aujourd’hui, s’accommodent mal des moteurs électriques (engins lourds). 

Il faut aussi maintenir l’électricité à un prix abordable et que le Fédéral n’augmente pas son prix pour la recharge des véhicules pour compenser les pertes à venir d’accises sur l’essence et le diesel.

Une technique telle que le retrofit qui permet de remplacer les moteurs diesel ou essence par un moteur électrique, en préservant le reste du véhicule, ce qui entraînerait une réduction des  émissions globales de 76% doit être étudiée sur le plan environnemental mais aussi administratif. Cette procédure requiert l’autorisation du constructeur et les coûts d’homologation demeurent très élevés.

Enfin, l’évaluation des politiques nous impose de remettre nos choix en question au regard des évolutions technologiques et de leurs impacts environnementaux et économiques. Si des solutions meilleures existent, quitte à éventuellement opérer un retour vers le thermique, nous ne pourrons les rejeter par principe.  

Tags

  • Climat
  • Environnement
  • Mobilité

Concrètement

Pour permettre une mobilité intelligente et durable, et un partage plus harmonieux de l’espace public entre tous les modes de déplacement, tout en rencontrant nos objectifs climat DéFI s’engage à…

Engagement

Mettre en œuvre les plans wallon et bruxellois en termes d’objectifs de bornes de rechargement pour véhicules électriques dans la perspective 2035 imposée par l’Union Européenne de fin des véhicules thermiques.

Engagement

Assurer un approvisionnement en électricité en suffisance tout en n’augmentant pas le prix de l’électricité utilisé pour la recharge des véhicules afin de compenser les pertes de recettes liées aux accises sur l’essence et le diesel.

Engagement

Encourager les options de recharge « intelligente » afin d’atténuer les pics de capacité.

Engagement

Pré-équiper chaque nouvelle place de stationnement créée, dans les immeubles neufs ou rénovés, afin d’installer facilement des systèmes de recharge de véhicules.

Engagement

Développer des hubs de mobilité dotés de bornes de recharge ultrarapide.

Suivez-nous

Retrouvez sur les réseaux sociaux la vie du parti, le quotidien de nos représentants, les prises de position et les réalisations de DéFI !

  • Bien-être animal

Garantir le bien-être animal avec des contrôles et des sanctions efficaces

… pour améliorer le respect des êtres vivants !

  • Bien-être animal

Faire du bien-être animal une valeur cardinale

… pour améliorer le respect des êtres vivants et mettre fin à la cruauté animale !

  • Bien-être animal

Établir un lien positif entre l’homme et l’animal

… pour améliorer le bien-être animal !