Le droit et la science comme référence pour améliorer le bien-être animal
… pour développer le respect des êtres vivants et mettre fin à la cruauté animale !
Le bien-être animal comme enjeu central
Objectif : mettre fin à la cruauté animale
Les connaissances scientifiques en matière de bien-être animal doivent être à la base de toute politique pertinente. Les législations en vigueur doivent évoluer en vue de :
- prendre en compte l’évolution des connaissances scientifiques,
- mettre en œuvre un cadre légal dans les domaines où le législateur n’est pas encore intervenu (pension pour chevaux, utilisation des calèches, bars à animaux, etc.).
Les animaux de compagnie et la menace de l’abandon
Près d’une famille belge sur deux possède un animal de compagnie. Si les bienfaits de la présence des animaux de compagnie à nos côtés n’est plus à démontrer, il est en revanche fondamental de continuer à travailler pour une meilleure prise en compte du bien-être animal de nos animaux de compagnie en collaboration avec les autorités, les vétérinaires, les éleveurs, les refuges et les associations.
Afin de lutter efficacement contre les abandons, il faut responsabiliser les personnes qui souhaitent acquérir un animal de compagnie, tant sur les besoins de l’animal que sur le coût de sa prise en charge.
Pour cela, des outils doivent être mis en place tels que :
- le permis de détention. Nous souhaitons revoir le modèle wallon pour donner à ce permis un véritable contenu tant à Bruxelles qu’en Wallonie. En fonction de l’espèce concernée, il doit être délivré sur base d’une formation, d’un examen ou autre. Il sera possible de le retirer en cas d’infraction en matière de bien-être animal. De plus, un délai de réflexion de 7 jours est imposé entre la délivrance de ce nouveau certificat et l’achat ou le don de l’animal, tout comme le remplissage d’un formulaire de question sur la gestion de l’animal.
- des consultations vétérinaires précédant l’achat ou l’adoption,
- l’obligation de suivre des cours d’éducation canine,
- la lutte contre les achats impulsifs et l’interdiction de vente d’animaux en animalerie et sur les marchés.
- Il faut également mieux encadrer les dons et ventes de particulier à particulier.
Il est nécessaire aussi de travailler avec les sociétés d’élevage canines et félines pour modifier leurs règlements et critères de sélection. En effet, ces animaux dit hypertypés résultent en réalité d’une sélection qui fixe des sujets qui expriment des caractéristiques physiques ou comportementales préjudiciables à leur bien-être. Sous la pression d’effets de mode en particulier, la production de types extrêmes se traduit à terme par une modification des normes raciales.
Enfin, il faut également renforcer la lutte contre la prolifération des chats errants, en s’inspirant ici, comme le propose le conseil bruxellois du bien-être animal de la législation flamande. Pour cela, il faut augmenter les subsides accordés par commune pour lutter contre leur prolifération qui est nuisible au bien-être du chat mais, aussi à la faune sauvage. Il faut également soutenir directement les acteurs et actrices de terrain (trappeuses) qui réalisent un énorme travail aux côtés des autorités locales dans la prise en charge de ces animaux. Objectif zéro animal errant !
Concrètement
Pour améliorer concrètement le bien-être des animaux de compagnie, DéFI s’engage à…