Le droit et la science comme référence pour améliorer le bien-être animal

… pour développer le respect des êtres vivants et mettre fin à la cruauté animale !

Le bien-être animal comme enjeu central

Souvent, le bien-être animal est simplement réduit à la santé physique des animaux. Mais il faut aussi considérer les aspects physiologiques et mentaux. Aujourd’hui, les avancées scientifiques nous obligent à nous questionner sur nos devoirs vis-à-vis de ces êtres doués de sentience. La sentience est un concept qui désigne la « capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être, etc., et à percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie. » (définition du dictionnaire Larousse). En ce sens, le bien-être animal s’impose de plus en plus comme une valeur cardinale dans notre société, au niveau belge, européen, voire international.

Objectif : mettre fin à la cruauté animale

Les premières lois interdisant la cruauté envers les animaux sont nées dans les pays anglo-saxons et européens au XIXe siècle, avant de s’étendre aux autres pays du monde au XXe siècle. À partir des années 1960 est apparu un nouveau modèle législatif visant explicitement le bien-être animal. Peu après sont nés les instruments européens à ce sujet. Ceux-ci visent désormais à réglementer l’élevage, le transport, l’abattage et l’expérimentation animale, afin de réduire les souffrances des animaux, désormais reconnus par l’Union européenne comme des êtres sensibles, dont le bien-être doit être protégé. 

Les connaissances scientifiques en matière de bien-être animal doivent être à la base de toute politique pertinente. Les législations en vigueur doivent évoluer en vue de :

  • prendre en compte l’évolution des connaissances scientifiques,
  • mettre en œuvre un cadre légal dans les domaines où le législateur n’est pas encore intervenu (pension pour chevaux, utilisation des calèches, bars à animaux, etc.).

 

Les animaux de compagnie et la menace de l’abandon

Près d’une famille belge sur deux possède un animal de compagnie. Si les bienfaits de la présence des animaux de compagnie à nos côtés n’est plus à démontrer, il est en revanche fondamental de continuer à travailler pour une meilleure prise en compte du bien-être animal de nos animaux de compagnie en collaboration avec les autorités, les vétérinaires, les éleveurs, les refuges et les associations.

Afin de lutter efficacement contre les abandons, il faut responsabiliser les personnes qui souhaitent acquérir un animal de compagnie, tant sur les besoins de l’animal que sur le coût de sa prise en charge.

Pour cela, des outils doivent être mis en place tels que : 

  • le permis de détention. Nous souhaitons revoir le modèle wallon pour donner à ce permis un véritable contenu tant à Bruxelles qu’en Wallonie. En fonction de l’espèce concernée, il doit être délivré sur base d’une formation, d’un examen ou autre. Il sera possible de le retirer en cas d’infraction en matière de bien-être animal. De plus, un délai de réflexion de 7 jours est imposé entre la délivrance de ce nouveau certificat et l’achat ou le don de l’animal, tout comme le remplissage d’un formulaire de question sur la gestion de l’animal.
  • des consultations vétérinaires précédant l’achat ou l’adoption, 
  • l’obligation de suivre des cours d’éducation canine, 
  • la lutte contre les achats impulsifs et l’interdiction de vente d’animaux en animalerie et sur les marchés.
  • Il faut également mieux encadrer les dons et ventes de particulier à particulier.

Il est nécessaire aussi de travailler avec les sociétés d’élevage canines et félines pour modifier leurs règlements et critères de sélection. En effet, ces animaux dit hypertypés résultent en réalité d’une sélection qui fixe des sujets qui expriment des caractéristiques physiques ou comportementales préjudiciables à leur bien-être. Sous la pression d’effets de mode en particulier, la production de types extrêmes se traduit à terme par une modification des normes raciales.

Enfin, il faut également renforcer la lutte contre la prolifération des chats errants, en s’inspirant ici, comme le propose le conseil bruxellois du bien-être animal de la législation flamande. Pour cela, il faut augmenter les subsides accordés par commune pour lutter contre leur prolifération qui est nuisible au bien-être du chat mais, aussi à la faune sauvage. Il faut également soutenir directement les acteurs et actrices de terrain (trappeuses) qui réalisent un énorme travail aux côtés des autorités locales dans la prise en charge de ces animaux. Objectif zéro animal errant !

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  • Bien-être animal

Concrètement

Pour améliorer concrètement le bien-être des animaux de compagnie, DéFI s’engage à…

Engagement

Revoir le système de permis wallon de détention d’un animal de compagnie et le généraliser à Bruxelles.

Engagement

Faire reconnaître la formation et le statut d’éducateur / éducatrice canin.

Engagement

Réaliser une gestion globale, éthique et proactive des chats errants en les stérilisant, en prévoyant un budget pour les soins vétérinaires, leur nourriture et en privilégiant un nourrissage contrôlé. Afin de garantir cette gestion globale et proactive des chats errants, une obligation des villes et communes peut être introduite comme c’est le cas en Flandre.

Engagement

Travailler avec les sociétés d’élevage canines et félines pour encadrer les pratiques de sélection de races hyper typées nuisibles au bien-être des animaux. Soutenir la mise en place d’un outil permettant aux éleveurs d’encoder dans une base de données les animaux reproducteurs et de vérifier si l’accouplement d’animaux serait susceptibles de générer des tares génétiques.

Engagement

Mettre fin aux pratiques de contrebande de chiots et des importations d’animaux de compagnie en renforçant les contrôles et en suivant l’exemple de la Wallonie.

Engagement

Créer des cimetières pour animaux.

Engagement

Créer un fond pour la prise en charge par des vétérinaires des animaux blessés sur la voie publique permettant des interventions rapides et efficaces tout en rémunérant correctement les personnes impliquées. Mettre également en place une procédure régionale unique en concertation avec les communes pour la prise en charge des animaux errant sur la voie publique.

Engagement

Garantir un nombre suffisant de zones pour chiens en liberté de qualité dans l’espace public sur base d’un plan d’amélioration du maillage des espace liberté pour chien et l’éducation canine respectueuse du bien-être animal permettant une bonne intégration dans la société.

Engagement

Mettre en place des fiches d’informations obligatoires sur les besoins spécifiques des NAC (nouveaux animaux de compagnie) lors de la vente (besoins des animaux, origine, âge…).

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  • Bien-être animal

Garantir le bien-être animal avec des contrôles et des sanctions efficaces

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  • Bien-être animal

Faire du bien-être animal une valeur cardinale

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Établir un lien positif entre l’homme et l’animal

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