Régénérer et protéger
la biodiversité

… pour préserver l’environnement !

Sauvegarder la biodiversité : une urgence climatique mondiale

L’effondrement de la biodiversité dans le monde est incontestable. Or, dans le contexte de dérèglement climatique global, l'humanité a tout intérêt à gérer le capital que représente la biodiversité, car de nombreux processus dépendent des capacités d'adaptation, de résistance ou de résilience des espèces et des écosystèmes. L’humanité n’arrivera pas à freiner l’érosion de la biodiversité sans adopter rapidement un plan de sauvetage des forêts primaires et des océans. Il faut mener des actions au niveau national, régional et local.

Quid de la Belgique ?

La Belgique affiche un bilan assez contrasté, recueillant, d’une part, le deuxième meilleur taux de zones marines protégées en tant que zone Natura 2000 (38%) au niveau de l’Union européenne, et ce derrière l’Allemagne (46%), et d’autre part, en occupant les dernières positions au niveau de la protection des zones terrestres protégées (12.7% alors que la moyenne européenne est de 18%). En Wallonie, les indicateurs vont dans le même sens qu’au niveau de la planète : 31 % des espèces qui ont été étudiées sont menacées de disparition à l'échelle de la Région et près de 9 % ont déjà disparu du territoire régional. La protection de la biodiversité fait partie des compétences environnementales : c'est donc principalement au niveau des régions qu'il faut faire bouger les choses.

DéFI reconnaît l’importance de prendre en compte la biodiversité dans les processus de production et dans l’utilisation du sol, tout en maintenant un équilibre économique. Pour réaliser un développement durable dans le cadre d’une économie de marché, DéFI veut éviter une surexploitation de la nature qui nuirait à sa régénération. Et pour cela, DéFI a trois grandes propositions : la réalisation d’un projet de « maillage noir », la création d’un Fonds Nature et l’adoption de la « gestion différenciée ».

1. Le projet « maillage noir »

En milieu urbain, la pollution lumineuse est un vecteur de perturbation et de diminution de la biodiversité. DéFI propose de réaliser un plan de “maillage noir”.

Ce plan implique de

  • réduire la pollution lumineuse des affiches et des panneaux publicitaires ;
  • sensibiliser les entreprises à la réalisation d’audits en vue de réduire l’incidence de l’éclairage intérieur et analyser la possibilité d’interdire l’éclairage des étages et du rez-de-chaussée des bâtiments en dehors des heures d’utilisation ;
  • évaluer les éclairages extérieurs existants et réduire la puissance des éclairages pendant certaines heures ;
  • examiner les techniques d’éclairage extérieur existant du point de vue de leur incidence sur les espèces animales et végétales et les ajuster ;
  • réduire les heures d’éclairage scénographique des bâtiments.

 

2. Le Fonds Nature

DéFI veut créer un  Fonds Nature qui aurait pour but de promouvoir les projets transversaux qui renforcent la biodiversité. Ce fonds serait financé par des activités utilisant la nature, comme la chasse, et bénéficiant de ses services ou les endommageant.

La chasse, souvent décriée, doit être vue uniquement  comme un outil de régulation de la faune wallonne. DéFI souhaite interdire l’élevage à des fins de chasse récréative de petit et grand gibier. La pratique de la chasse sera strictement encadrée et limitée à des opérations de régulation de la faune wallonne.

Pour DéFI, il convient de

  • mettre en pratique de manière plus intensive la chasse sur mirador. Cette pratique est plus éthique et écologique, et peut être combinée avec un système de licence ;
  • interdire la chasse des espèces rares ou en voie de raréfaction et permettre que la petite faune, notamment celle des milieux agricoles ;
  • appliquer exclusivement  les procédés de capture et de mise à mort qui engendrent le moins de souffrances.

Dans ce cadre, un plan de lutte contre la prolifération anarchique des sangliers sera mis en place.

Depuis l’instauration du Pôle Ruralité, l’organe consultatif du Conseil Economique, Social, Environnemental de la Région wallonne, chargé de remettre des avis sur la ruralité, un certain déséquilibre existe toujours entre les cinq sections (agriculture, agroalimentaire et alimentation, chasse, forêt et filière bois, nature, pêche), la chasse et la pêche étant toujours surreprésentées.

DéFI est favorable à une représentation plus équilibrée de différentes sections au sein du Pôle Ruralité.

3. L’adoption de la gestion différenciée

La gestion différenciée, ou gestion raisonnée durable est une manière de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même nature ni la même intensité de soins. L’adoption de cette pratique permet de relancer la biodiversité.

En tout, un tiers de l’alimentation humaine et trois quarts des cultures dépendent de la pollinisation par les insectes. Si pas moins 350 espèces d’abeilles sauvages et bourdons butinent les fleurs en Wallonie, il n’en demeure pas moins que les populations de ces insectes ont subi une régression inquiétante ces dernières années. Une des principales causes de cette régression  est la diminution des ressources alimentaires disponibles. Les abeilles ont besoin de pollen en quantité, en diversité et en qualité pour survivre.

Les insectes jouent donc un rôle important au jardin, essentiellement pour la pollinisation. Parmi ceux-ci, les auxiliaires, qui, prédateurs d’autres espèces dévastatrices (comme les pucerons), évitent l’utilisation d’insecticides. Pour les attirer au jardin, rien de tel que d’y installer des refuges, abris, gîtes, nichoirs conçus pour les héberger. Ces hôtels reconstituent l’environnement naturel des insectes et participent à sauvegarder la biodiversité de nos terres.

Tags

  • Climat
  • Environnement

Concrètement

Pour régénérer et protéger la biodiversité, DéFI s’engage à …

Engagement

Créer un maillage noir, c’est-à-dire des zones préservées de toute pollution lumineuse.

Engagement

Créer un Fonds Nature pour promouvoir les projets transversaux qui renforcent la biodiversité.

Engagement

Intégrer des matériaux favorables au développement de la biodiversité dans le bâti (type nichoirs, toitures végétalisées,...).

Engagement

Atteindre 3,5% de mesures agro-environnementales contraignantes (haies, tourbières, jachères).

Engagement

Limiter et contrôler la chasse à une pratique permettant la régulation de la faune wallonne, y compris les sangliers, et assortir le plan de gestion des espèces envahissantes d’une obligation d’information des promeneurs à charge des chasseurs.

Engagement

Assurer une représentation équilibrée des associations de conservations de la nature au sein du Pôle Ruralité.

Engagement

Pratiquer la gestion différenciée.

Engagement

Mettre en place de manière incitative dans les parcs et jardins publics de Wallonie un ou plusieurs hôtels à insectes.

Engagement

Mettre en place un plan arbre à l’échelle de chaque ville en tant que véritable atout pour la biodiversité mais aussi la qualité de l’air, fraîcheur en ville, l’aspect paysagé et social…

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