Revoir la Politique agricole commune (PAC) de A à Z

… pour améliorer le modèle agricole tout en rencontrant nos objectifs climat !

Quel avenir pour notre alimentation?

Plus que jamais se pose la question essentielle de notre production alimentaire, et donc de notre autonomie locale dans un marché alimentaire mondialisé à l’excès : comment nous nourrirons-nous demain ? L’explosion démographique mondiale, la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine, l’impérative résilience face aux conséquences émergentes du changement climatique et de la raréfaction des énergies fossiles, ou encore l’âge moyen des agriculteurs européens sont autant d’éléments qui ont poussé DéFI à mettre l’agriculture au cœur de ses priorités absolues.

Les dérives de l'agriculture actuelle

Le maintien d’une agriculture familiale productive et durable en région Wallonie-Bruxelles est indispensable. À cette fin, il convient de promouvoir une agriculture moderne qui préserve la fertilité des sols et d’encourager la recherche et l’innovation agricoles. La préservation de la diversité des espèces végétales et de l’élevage lié au sol est également un objectif prioritaire. L’Union européenne a réussi l’exploit de développer après la guerre son agriculture au point de devenir autonome sur le plan alimentaire. La population a pu se nourrir à un prix raisonnable, c’est un autre grand succès. Ce productivisme a cependant débouché sur des excédents et des dérives écologiques dans les années 80. Cela a été le revers de la médaille.

Depuis la réforme de 1992, ces dérives ont été progressivement corrigées et le sont chaque jour un peu plus. Par contre, la PAC est devenue tellement complexe, indigeste, contraignante et instable que la relève des jeunes agriculteurs et agricultrices a disparu. Une moyenne d’âge de 57 ans et une majorité d’exploitations sans successeurs. Voilà l’autre revers de la médaille. L’avenir de notre alimentation est clairement menacé.

Pour DéFI, il est temps de remettre tout à plat ! Remplacer la lasagne institutionnelle et réglementaire, source des paiements directs (et de la démotivation des agriculteurs et agricultrices), par une logique de marché qui offrira un prix rémunérateur aux producteurs grâce au respect de quelques principes incontournables :

  • La préférence communautaire. Ce que nous sommes capables de produire sur le territoire européen à un prix raisonnable et en quantité suffisante, tout en respectant la nature, n’a pas besoin d’être importé et transporté à grands coûts énergétiques et écologiques. De manière concrète, cette préférence se matérialisera par :
    • Une taxe écologique instaurée sur les produits importés au travers d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières incluant les produits agricoles. Par ce dispositif, les entreprises étrangères qui exportent des marchandises vers l’UE paieraient les quotas d’émission au même prix que sur le marché européen en fonction du carbone émis pendant leur processus de production.  Ce mécanisme doit favoriser un objectif environnemental fort, à savoir la neutralité carbone en agriculture pour 2035.
    • Une meilleure intégration des produits européens, mais surtout locaux, dans l’ensemble des marchés publics opérés en Europe.
  • L’autosuffisance alimentaire. Les préoccupations écologiques actuelles ne doivent pas nous faire oublier le rôle nourricier de l’agriculture. L’agriculture raisonnée et équilibrée doit tendre vers moins d’impact carbone en valorisant chaque avancée technologique et tout en maintenant sa productivité.
  • L’économie circulaire. L’importation de soja ou d’autres substituts des céréales d’Amérique a été à l’origine de la pollution de nos sols autour des élevages intensifs comme une bonne partie des porcs ou des volailles le long des côtes. La limitation de ces importations massives au travers de la renégociation des accords commerciaux doit être la base d’une nouvelle PAC. Importer 30 millions de tonnes de ces produits chaque année en Europe comme cela se fait encore actuellement déstabilise nos marchés, encombre nos sols et déforeste la forêt amazonienne. Les productions végétales et animales doivent cohabiter en harmonie et dans une logique d’économie circulaire : le sol nourrit les hommes par ses produits, les animaux sont nourris par les sous-produits et les déchets animaux nourrissent le sol comme engrais naturels. L’agriculture sans animaux basée sur les fertilisants chimiques énergivores est un modèle du passé. Le maintien d’un élevage respectueux des équilibres naturels et du bien-être animal est un enjeu majeur pour l’agriculture de demain.

Tags

  • Agriculture
  • Climat
  • Environnement

Concrètement

Pour adopter un nouveau modèle agricole qui soit soutenable, DéFI s’engage à…

Engagement

Instaurer une taxe écologique portant sur les produits importés au travers d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, incluant les produits agricoles.

Engagement

Garantir une meilleure intégration des produits européens et, surtout, locaux dans l’ensemble des marchés publics opérés en Europe.

Engagement

Tendre vers l'autosuffisance alimentaire en valorisant chaque avancée technologique permettant de réduire l'empreinte carbone.

Engagement

Limiter les importations massives au travers de la renégociation des accords commerciaux.

Engagement

Faire cohabiter productions animales et végétales en harmonie et dans une logique d’économie circulaire.

Engagement

Mettre fin à un modèle agricole sans animaux basé sur des fertilisants énergivores.

Suivez-nous

Retrouvez sur les réseaux sociaux la vie du parti, le quotidien de nos représentants, les prises de position et les réalisations de DéFI !

  • Bien-être animal

Garantir le bien-être animal avec des contrôles et des sanctions efficaces

… pour améliorer le respect des êtres vivants !

  • Bien-être animal

Faire du bien-être animal une valeur cardinale

… pour améliorer le respect des êtres vivants et mettre fin à la cruauté animale !

  • Bien-être animal

Établir un lien positif entre l’homme et l’animal

… pour améliorer le bien-être animal !