DéFI sensibilise au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité 

– LE 22 FÉVRIER 2023 – 

Le trouble du déficit de l’attention (TDA/H) est un trouble fréquent qui peut gravement altérer la qualité de vie. Cependant, notre système de santé n’est pas adapté aux besoins des personnes atteintes. C’est pourquoi nos députés Sophie Rohonyi et François de Smet font une proposition au gouvernement pour changer la situation.

  • Publié le 27.02.2023

  • min.

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est une trouble qui touche jusqu’à 1 enfant sur 8 et jusqu’à 1 adulte sur 16. Ce trouble, parfois accompagnée d’hyperactivité et/ou d’impulsivité, affecte l’organisation, la vigilance, l’attention, l’effort, la planification et la mémoire. Cela engendre souvent des problèmes relationnels et professionnels pour les personnes atteintes. Malheureusement, son diagnostic est difficile à poser. 

Comme en témoigne Maxime Timmerman, président du Comité permanent de la Périphérie et conseiller communal à Beersel pour DéFI, qui a récemment découvert qu’il est atteint de TDAH. 

Les symptômes de ce trouble l’ont défavorisé durant son parcours scolaire et universitaire. Il a constaté que rester concentré, étudier efficacement ou encore rester assis de longues heures était difficile à surmonter. 

“On me traitait de feignant, d’avoir des capacités mais de ne pas les utiliser”, nous dit-il. “Jamais, dans mon enfance et adolescence, on ne m’a aiguillé vers la possibilité d’être atteint par un trouble déficitaire de l’attention”. Il déplore le système de santé belge qui ne permet pas aux enfants d’être diagnostiqué et pris en charge plus tôt. 

C’est à 23 ans, en parlant avec quelqu’un atteint par un TDA/H, qu’il s’est rendu compte que les symptômes coïncident avec ce qu’il ressent au quotidien. “Le problème, c’est que je ne savais pas vers qui me tourner. Ce n’était pas clair” ajoute-t-il. 

Accompagnement et remboursement des médicaments : DéFI passe à l’action

La qualité de l’accompagnement et l’efficacité du parcours de soins proposés laissent à désirer. Les traitements ne sont pas aisément accessibles. Certains médicaments sont remboursés pour les enfants mais pas pour les adultes. 

Sur ce point, le Conseil Supérieur de la Santé souhaite appliquer le remboursement de toutes les formes de médicaments utilisés pour traiter ce trouble. Le constat est sans appel : il est nécessaire d’adapter l’organisation des soins de santé et le remboursement des interventions. 

C’est pour ces raisons que Sophie Rohonyi et François De Smet demandent au gouvernement d’adopter leur proposition visant à améliorer la situation actuelle.

Dans cette proposition, DéFI demande au gouvernement  : 

  • de financer des recherches nationales relatives au TDA/H dans le but d’approfondir les connaissances de ce trouble ;
  • d’améliorer la prise en charge des enfants et des adultes touchés ;
  • de prendre les mesures nécessaires pour rendre les médicaments et traitements liés au TDAH remboursables et accessibles ;
  • de revoir le financement des centres d’expertise et de prise en charge du TDA/H pour enfants et adultes. 

Nous visons à atteindre une plus grande sensibilisation au TDA/H. Il faut offrir au public belge une meilleure connaissance du site www.adhd-traject.be et instaurer, comme en France, une journée nationale de sensibilisation au TDA/H.

Il y a encore un long chemin à parcourir avant d’offrir aux personnes atteintes de TDA/H l’aide dont ils ont besoin. DéFI se sent profondément impliqué dans cette lourde tâche et prendra toutes les mesures nécessaires pour l’accomplir.

Tags

  • Santé

Actualité

Enseignement

Les étudiants méritent mieux qu’une prise en otage électorale

– LE 23 AVRIL 2024 – Pour DéFI, la révision du décret Paysage est une réforme nécessaire, mais insuffisante. DéFI s’oppose au retrait pur et simple de la réforme du décret Paysag

23.04.2024

Actualité

Citoyenneté Culture et loisirs

Pascal Goergen dans les salons du Sénat à Paris : Un pas citoyen plus loin

– LE 19 AVRIL 2024 – C’est à quelques mètres du Sénat français que la commune de Grez-Doiceau représentée par son administration et par notre échevin en charge de la participatio

19.04.2024