5 priorités pour
répondre à la pauvreté en Wallonie
– LE 25 OCTOBRE 2023 –
Aujourd’hui, 25,8% des Wallons risquent de basculer dans la pauvreté, soit une personne sur quatre. En 2015, un programme européen mis en place par l’ONU encourageait l’ensemble de ses États membres à poursuivre 17 objectifs en termes de développement durable d’ici 2030. La lutte contre la pauvreté en fait partie. Moins de 7 ans avant l’échéance, la Wallonie est loin du compte. Pire encore, le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (R.I.S.) en Belgique a dépassé le nombre de demandeurs d’emploi.
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Publié le 25.10.2023
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La Wallonie ambitionne de faire passer le risque de tomber dans la pauvreté de 25,8% actuellement à 13,5% d’ici 2030. Si l’objectif reste identique depuis 2020, force est de constater que les moyens employés ne fonctionnent pas et que notre région n’est pas sur la bonne voie. Preuve en est que 14,4% de la population wallonne n’a toujours pas accès à des biens ou des services considérés comme essentiels ou ordinaires.
A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, le RWLP (réseau wallon de la lutte contre la pauvreté) dénonçait plus spécifiquement la politique de marchandisation des logements et encourageait les partis à placer la pauvreté au sein de leurs décisions politiques. Selon Daniel Soudant, Président wallon de DéFI, c’est ce que fait DéFI depuis bien longtemps via ses 5 piliers prioritaires de propositions et d’engagements dans la lutte contre la pauvreté :
- Établir un bouclier social,
- Diminuer la pression fiscale et améliorer le pouvoir d’achat,
- Initier le droit au chômage plus simple, plus juste et plus dynamique,
- Améliorer la politique sociale du logement, et appliquer à tous les règles d’accès aux logements sociaux (y compris en excluant les propriétaires d’immeubles à l’étranger)
- Garantir un droit à une formation adaptée tout au long de la vie pour tous les citoyens.
Les élus DéFI agissent pour lutter contre la pauvreté !
Ainsi lors du dernier Conseil provincial du Brabant wallon, notre chef de groupe Luc D’hondt a interrogé la majorité sur l’absence d’abri de nuit en Brabant wallon. Alors que nous sommes aux portes de l’hiver, trop de sans-abris sont encore en rue et peu de solutions sont mises en place par la Province ! Retrouvez son intervention dans cette vidéo
Au niveau local, et notamment par José-Pierre Ninane, Président DéFI du CPAS de Fleurus (Hainaut), les priorités sont de garantir une aide sociale efficiente pour les plus démunis de chaque ville et commune et d’assurer la pérennité des épiceries sociales. Ce sont des espaces de convivialité qui permettent à certains utilisateurs de sortir de leur isolement et, pour tous, d’acquérir de la nourriture de qualité à des prix très attractifs. Les autres objectifs restent d’offrir un toit et un couvert décents à nos aînés dans des maisons de repos modernes et agréables ; et enfin de développer de nouvelles filières de réinsertion socioprofessionnelle, sources de remise à l’emploi de ces jeunes exclus de notre société.
Ne pas oublier les enfants
Une autre de nos préoccupations majeures concerne spécifiquement la pauvreté infantile. Sur ce sujet, les études sont claires : il vaut mieux grandir en Slovénie qu’en Wallonie. Selon la Fondation Roi Baudouin, la Belgique est située à la 20ème place sur l’échelle de la déprivation matérielle (accès à un logement chauffé, à des repas équilibrés ou encore posséder deux paires de chaussures à la bonne pointure) avec 17,3% des enfants âgés entre 0 et 15 ans, là où la Flandre occupe la 11ème place avec 8,5%. Selon la même étude, ceux d’entre eux qui vivraient seuls avec leur mère seraient particulièrement exposés.
Il s’agit là, pour notre parti, d’une inégalité flagrante des chances , notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation et à l’épanouissement de nos enfants. Pour DéFI, l’enfance est synonyme d’innocence. La pauvreté ne devrait pas être un sujet au sein des cours de récréation, ni au sein des réfectoires. Ce constat est affligeant et révoltant pour une société qui se doit d’être solidaire envers tous. Daniel Soudant estime intolérable de laisser au bord de la route les plus précarisés d’entre nous. Comme il est tout aussi inacceptable les propos de certains politiciens qui stigmatisent les plus fragiles. La pauvreté n’est pas une fatalité mais un drame.
Il est plus que temps d’établir un contrat social plus juste.
Seul le libéralisme social de DéFI peut le permettre !
Vous voulez en savoir plus ? Lisez notre dossier DéFI veut lutter contre la pauvreté de manière efficace et respectueuse – DéFI (defi.be) et Notre programme 2024 – DéFI (defi.be)
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